Lycée, SES Sciences Économique et Sociales, étude de documents, dossier documentaire, taxe sur les salaires, cotisations, impôt sur la consommation, système fiscal français
Le document étudié est un graphique extrait de l'ouvrage de C. Landais, T. Piketty et E. Saez, "Pour une révolution fiscale", paru en 2011. Il présente sous forme de courbes le taux d'imposition pour différents déciles et centiles de la répartition des revenus.
Il permettra de montrer en quoi le système fiscal français est peu redistributif.
Ensuite, il faudra montrer que la croissance n'est pas un phénomène uniforme, à l'aide du dossier documentaire.
[...] Les économies sont donc sorties de la trappe malthusienne. Ce sont d'abord les pays dits développés qui ont connu la plus forte période de croissance, avec une augmentation moyenne annuelle du PIB par habitant de par an entre 1820 et 1913 (doc 3). La croissance mondiale était alors au deux-tiers expliquée par la croissance européenne (doc 2). Elle s'explique d'abord par la première révolution industrielle, initiée en Angleterre, et le progrès technique, qui a permis des gains de productivité substantielle. [...]
[...] Viennent ensuite les cotisations sociales qui ont un profil « en cloche ». Elles représentent 22% du revenu des 10% les plus pauvres, près de 30% du revenu des catégories médianes et moins de 10% des revenus des les plus riches. L'impôt sur le revenu est lui assez largement progressif mais cet effet s'inverse à partir des les plus riches. Les impôts sur le capital sont les seuls à être plus payés par les plus riches que par les plus pauvres. [...]
[...] L'Afrique n'a elle pas encore connu de période de forte élévation du niveau de vie. En conclusion, nous avons vu que la croissance n'était pas homogène car c'est un phénomène récent qui fluctue dans le temps et qui ne touche pas toutes les régions au même moment. Les pays anciennement industrialisés ont connu une croissance dès le début du XIXème siècle avec un pic pendant les 30 glorieuses, mais cette croissance s'est ralentie depuis. L'Asie au contraire connaît un pic de croissance aujourd'hui. [...]
[...] En effet, lorsque le niveau de vie augmente, les gens ont tendance à faire plus d'enfants car ils ont plus de facilité à satisfaire leurs besoins et plus de confiance en l'avenir. D'autre part, ils ont un meilleur accès aux soins, et vivent donc plus longtemps. Ces deux effets conduisent la population à augmenter, et la richesse par habitant à se réduire. C'est ce que l'on nomme la « trappe malthusienne » qui caractérisait l'économie mondiale jusqu'à la fin du XVIIIème siècle. En 1800 néanmoins, le revenu mondial par habitant avait doublé par rapport à son niveau de 1500 (doc 1). [...]
[...] A l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, montrer que la croissance n'est pas un phénomène uniforme. La croissance économique, qui désigne l'accroissement de la richesse produite dans un pays, est un phénomène récent dans l'histoire de l'humanité, indissociable de l'émergence de la science économique moderne. Adam Smith, père fondateur de l'économie, a ainsi intitulé son ouvrage majeur Recherches sur la nature et les causes de la Richesse des nations. Il constatait déjà que la croissance ne concernait pas également tous les pays. [...]
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