Aux Etats-Unis, le jeu de la flexibilité et de la concurrence internationale prime. Le coût du travail baisse, donc les salaires et les cotisations sociales. Bilan : A/ Baisse du chômage, mais pas de hausse de la population active parce qu'une partie de la population s'est purement et simplement retirée du marché du travail. En même temps, des milliers de « working poor » apparaissent, qui doivent avoir 2 ou 3 jobs pour survivre. B/ 5% à 10% de la population vit complètement en marge de la société, grâce à de petits trafics, dans la violence et les ghettos. Ils forment ce qu'on appelait au XIXème siècle les classes dangereuses. C/ Ces phénomènes provoquent des coûts sociaux indirects colossaux. Par exemple, ceux de l'appareil policier et judiciaire ...
[...] L'Etat-providence est-il obsolète ? La notion d‘Etat-providence reste un sujet sensible. Les partisans de l'état-providence considèrent qu'il agit pour une société solidaire, en renforçant son autorité dans la vie économique et sociale. Ses opposants considèrent à l'inverse qu'il chasse et remplace les solidarités, isole les individus, exclut les gens trop mal au fait de leurs « droits sociaux » et décourage les producteurs de richesse Le constat de crise de l'Etat-providence doit être nuancé. En effet, si les limites rencontrées depuis une vingtaine d'années par les différents systèmes d'État-providence démontrent la nécessité d'engager des réformes profondes, l'État et ses systèmes de régulation collective demeurent nécessaires. [...]
[...] Elle ne couvre au début que les salariés et s'étend peu à peu à l'ensemble de la population, tout en respectant les particularismes professionnels (ex. : artisans, agriculteurs Elle étend son financement à l'impôt et voit croître le rôle de l'Etat. Le modèle des Etats-Unis : IV. Etat-Providence : Les typologies Libéral Corporatiste Social-démocrate Pays US UK Allemagne Suède La classification de Gosta Esping-Andersen : Danois, né en 1947, Professeur à Universitat Pompeu Fabra de Barcelone, auteur de “Les Trois Mondes de l'Etat-Providence” V. La Crise de l'Etat-Providence Le contexte économique La stagflation : inflation, en même temps que la récession et le chômage. [...]
[...] Constat : la demande intérieure soutient l'économie française. Qu'en serait-il si le pouvoir d'achat des ménages n'était pas soutenu ? VI. L'Etat-providence est-il obsolète ? Le modèle libéral est-il la solution ? Aux Etats-Unis, le jeu de la flexibilité et de la concurrence internationale prime. Le coût du travail baisse, donc les salaires et les cotisations sociales. Bilan : Baisse du chômage, mais pas de hausse de la population active parce qu'une partie de la population s'est purement et simplement retirée du marché du travail. [...]
[...] La protection sociale y est considérée comme un droit pour tous les citoyens. Le financement repose surtout sur l'impôt, ce qui le rend beaucoup plus redistributif. Les prestations sociales sont calculées selon des standards généreux et ils existent de nombreux services publics financés hors marchés grands modèles européens : IV. Etat-Providence : Les typologies Etat-providence minimal : le principe de base est le marché qui est régulateur. « Tout le monde doit y trouver sa place ». L'assistance doit demeurer résiduelle et sous condition de ressources. [...]
[...] Ils forment ce qu'on appelait au XIXème siècle les classes dangereuses. ces phénomènes provoquent des coûts sociaux indirects colossaux. Par exemple, ceux de l'appareil policier et judiciaire. VI. L'Etat-providence est-il obsolète ? Exigence démocratique : La solidarité est indispensable car toute démocratie suppose l'existence d'un sentiment d'appartenance à une communauté ; les gouvernements doivent donc maintenir le lien social, le renforcer par la solidarité quand une tension sociale (pauvreté, chômage, etc.). Une intervention qui reste indispensable Exigence sociale : Le développement économique ne s'est pas fait au profit de tous. [...]
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