Covid, Covid-19, pandémie, contamination, crise économique, crise sanitaire, vaccin, vaccination, personnes à risques, formes graves, propagation de la maladie, virus, transmission du virus, maladie, immunité collective, HAS Haute Autorité de Santé, stratégie vaccinale, retard, réticence, doute, pass sanitaire, obligation, masques, test PCR, test antigénique, non-vaccinés, accès aux soins, risque, balance bénéfice-risque, biais cognitif, idéologie, convictions, incitation monétaire, restrictions
Au regard de ces considérations, une fois les vaccins créés, un déploiement efficace de la vaccination apparaît très rapidement comme un enjeu majeur en termes de santé publique. Cependant, malgré une efficacité certifiée du vaccin et malgré ses effets positifs, la vaccination effective peine à prendre de l'ampleur en France dès le début de l'année 2020. Cette hésitation, définie par l'OMS comme « l'acceptation tardive ou le refus de vaccins malgré l'offre de services d'immunisation » peut s'expliquer de plusieurs manières : un manque de confiance (à l'égard de l'efficacité du vaccin, de la science ou des décideurs politiques), une peur des effets secondaires ou encore une complaisance, c'est-à-dire une perception atténuée de la gravité du virus. Des incitations à la vaccination sont alors progressivement mises en place, par les autorités publiques, afin d'atteindre l'immunité collective.
[...] Présentation des données 9 B. Logiciel Stata et régression linéaire 9 IV. Effet de l'incitation monétaire sur l'évolution de la vaccination 10 A. Sur l'ensemble de la population française 10 B. Par classe d'âge 12 C. Par région 14 V. Conclusion 15 Introduction Perçu comme une véritable onde de choc, le covid-19, apparu à Wuhan un peu avant décembre 2019, sème depuis plusieurs années un vent de panique persistant sur les cinq continents. [...]
[...] Force est de constater que la campagne de vaccination s'est heurtée, à mainte reprise, à un climat de suspicion, de réticence puis de contestation. La figure 2 met en exergue le fait qu'avant que la population française n'ait accès au vaccin, un grand nombre d'individus n'avaient pas l'intention de se faire vacciner et, plus encore, les intentions de vaccination française étaient bien plus faibles que celles des membres du G8. Tout d'abord, nous exposerons des pistes de réflexion permettant d'expliquer cette Figure 2 - Intention de vaccination dans les pays du G8 d'après l'Insee réticence à la vaccination visible dès août 2020 alors que la propagation du virus bat son plein. [...]
[...] Analyse de la campagne de vaccination du Covid-19 en France : l'effet des incitations monétaires Table des matières I. Introduction 3 II. Contexte 3 A. En France, le choix de la vaccination 3 B. La réticence des Français face aux vaccins 5 C. Comparaison entre la France et ses voisins européens 8 III. Base de données et méthodologie 9 A. [...]
[...] Par région La figure 12 montre l'évolution du nombre de premières doses de vaccin par jour et par région. La tendance, que nous avons relevée précédemment, se retrouve également lorsque l'on considère la vaccination par région, l'incitation monétaire mettant alors un terme à cette tendance vaccinale baissière. Les régressions linéaires vont, quant à elles, permettre de quantifier les différences entre les régions en termes d'effet de l'incitation monétaire : Guadeloupe 02 : Martinique 03 : Guyane 04 : La Réunion 11 : Ile-de-France 24 : Centre-Val de Loire 27 : Bourgogne-Franche-Comté 28 : Normandie 32 : Hauts-de-France 44 : Grand Est 52 : Pays de la Loire 53 : Bretagne 75 : Nouvelle-Aquitaine 76 : Occitanie 84 : Auvergne-Rhône-Alpes 93 : Provence-Alpes-Côte d'Azur 94 : Corse Figure 12 - Évolution du nombre de première dose de vaccin par jour par région Figure 13 - Tableau de régression linéaire de la variable comptabilisant le nombre de première dose quotidienne selon la variable post par région Au regard de ces régressions, certaines régions apparaissent comme ayant été très réceptives à l'incitation monétaire : Outre-mer, Hauts de France, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse. [...]
[...] D'autre part, le vaccin freine la propagation de la maladie dans la population en diminuant la transmission du virus ce qui permet d'atteindre l'immunité collective. Cette dernière correspond à la proportion de la population devant être vaccinée afin qu'il n'y ait plus de risque d'épidémie et elle s'élève à 80% pour le Covid-19. Au regard de ces considérations, une fois les vaccins créés, un déploiement efficace de la vaccination apparaît très rapidement comme un enjeu majeur en termes de santé publique. [...]
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