Économétrie, Union Européenne, Régression, Conclusion Économique, Pression Fiscale.
La fiscalité a depuis toujours été un sujet de controverses et de débats, parfois houleux, entre les partis politiques de gauche et la droite en France et dans tous les pays développés en général. Car il touche directement les revenus des contribuables et des entreprises, il est difficile de trouver le juste milieu qui pourrait contenter tout le monde. D'un côté nous avons les politiques libérales encourageant la réduction du rôle de l'État à ses seules fonctions Régaliennes (police, justice, défense) ce qui équivaut à de faibles dépenses d'où de faibles impôts et d'un autre côté les partisans d'une politique étatique interventionniste, ce qui demande d'importantes rentrées fiscales.
Le rôle de l'État en France s'est inscrit dans une longue tradition interventionniste, de ce fait les impôts en France sont parmi les plus élevés en Europe.
Aujourd'hui le sujet est très présent dans notre pays, la récente intervention du président a mis en lumière le désir de ce dernier de réformer le système fiscal français.
J'ai choisi de placer mon étude sur la pression fiscale dans le cadre de l'Union Européenne à 27 pays (Cf. Annexe 1). En effet, il m'est apparu intéressant d'étudier les disparités d'imposition existantes au sein de l'UE (Union Européenne).
La création de l'UE s'est faite par la création d'un grand marché européen à l'intérieur duquel il n'existe plus de barrières douanières et où circule une monnaie unique (pour 14 pays sur 27). La fiscalité étant un sujet délicat il a été impossible jusqu'à nos jours de trouver un accord portant sur une harmonisation des taux d'impositions. Cette situation entraine de grandes disparités de d'imposition entre les pays. Il existe aujourd'hui un dumping fiscal en UE, les pays souhaitant disposer d'un avantage comparatif vis-à-vis de ses voisins. Les entreprises s'installent dans les pays leur accordant le meilleur régime fiscal, il existe donc une concurrence au sein même de l'UE sur ce domaine.
[...] Régression Cette seconde régression fait apparaître un légèrement inférieure à celui de la régression 1 mais parallèlement le ajusté augmente (r²ajusté=0,6841>0,6715). Ce modèle paraît donc plus pertinent que le premier (Cf. Annexe 3). Il apparaît par ailleurs qu'en observant les probabilités critiques de Student mes quatre variables retenues sont maintenant significativement différentes de 0 pour un risque de (pTC=0,0055 ; pTVA=0,0053 ; pPIB=0,0028 et pIP=0,0265). Le fait d'avoir supprimé les trois variables BALP, CS et DN ont rendu significative les variables TC et IP. [...]
[...] Je laisse de côté la variable CS qui en raison de sa probabilité critique très élevé (p=0,7303) ne permet pas de tirer de conclusion quant à son influence sur TIMP. Régression Il apparaît dans cette régression (Cf. Annexe que le r²=0,7379 est légèrement supérieur au modèle précédent (r²=0,7327). Mais au niveau du ajusté=0,6756 on constate une baisse (r²ajusté=0,6841). Le modèle précédant à quatre variables et donc préférable, en outre la variable BALP est toujours non significative pour un risque de critique=0,5234). Régression Les résultats de cette régression (Cf. Annexe sont assez similaires à ceux de la régression 3. [...]
[...] Résultats exprimés en pourcentage du PIB. IP: Dépenses d'investissement des États en pourcentage du PIB pour l'année 2004 TC: Taux de croissance du PIB pour l'année 2004 TVA: Taux de Taxe sur la Valeur Ajoutée normal exprimé en pourcentage en 2004. J'ai retenu le taux de TVA normal en vigueur dans chaque pays et écarté les taux réduits et super réduits dans une logique de cohérence et de simplification de mon étude. Par ailleurs j'ai choisi de représenter ma variable expliquée par l'acronyme TIMP. [...]
[...] La pente étant importante et le nuage de point compact. On peut attendre de cette variable de bien expliquer le taux de pression fiscal. Les graphiques des variables TVA, DN, IP et TC font apparaître des pentes de droites relativement élevées. De plus on constate que le nuage de point est plutôt éclaté pour DN. On peut donc s'attendre à ce que TVA, DN, IP, TC et surtout PIB expliquent TIMP, que DN soit d'un peu moins bonne qualité et que CS et BALP soit le moins pertinentes. [...]
[...] Inversement, une corrélation négative est observable pour les variables TC et IP. Ceci confirme mes premières intuitions. Ma surprise a été de constater que dans les graphiques représentants BALP et CS la pente de la droite de régression est faiblement voir très faiblement positive (pour CS). De plus leur nuages de points sont assez hétérogènes, ceci m'emmène à penser que ces deux variables expliqueront peu le taux de pression fiscale. Par ailleurs on peut observer une relation nette entre la variable PIB et TIMP. [...]
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