Les réfugiés en Suisse - Comment la Suisse aide-t-elle les réfugiés ?

Thèmes abordés

TPA Travail Personnel d'Approfondissement, réfugiés, statut de réfugié, Suisse, politique d'asile, Karin Keller-Sutter, nombre de migrants

Résumé du document

Pour bien introduire notre sujet, nous aurons un bref rappel sur l'évolution globale de la population suisse et de l'immigration en général. Nous évoquerons ensuite les différents aspects du sujet notamment : l'aspect économique, l'aspect politique et l'aspect social. Enfin j'introduirais une interview élaborée avec mon ami Y sur son expérience personnelle en tant que réfugié.

Extraits

[...] La principale ressource financière de la politique d'asile est la Confédération qui verse des fonds aux cantons, lesquels les reversent en partie à l'OSAR (organisation suisse d'aide aux réfugiés) ou à d'autres ONG d'aide aux réfugiés Synthèse et avis personnel Plus généralement, la tolérance de l'économie d'exportation vis-à-vis des différentes formes de protections qui avaient été accordées à la politique d'asile a été sérieusement remise en cause. Dans une économie plus mondialisée et plus compétitive, ces protections et avantages ont été de plus en plus perçues comme des freins à la compétitivité internationale de la Suisse. Dans le passé, l'immigration était considérée, et est encore considérée aujourd'hui par de nombreux acteurs politiques, comme une simple question économique. On peut affirmer que cette position est l'une des principales causes des problèmes liés à l'immigration en Suisse, L'aspect politique : Pourquoi la suisse aide t'elle ces minorités ? [...]

[...] Enfin j'introduirais une interview élaborée avec mon ami Y sur son expérience personnel en tant que réfugié. Introduction Avec 2,2 millions d'habitants nés à l'étranger selon les chiffres de 2022, la Suisse est le troisième pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) en termes de part d'immigrants dans sa population mondiale, puisqu'ils représentent 29,9% de la population totale, en hausse de 27% depuis 2010 selon cet organisme. Aucune donnée sur l'ethnicité n'a pu être trouvée; cependant, la plupart des étrangers résidant de manière permanente en Suisse sont européens et proviennent pour la plupart de l'Union européenne ou de la zone de l'Association européenne de libre-échange (AELE), soit 1,4 million de personnes. [...]

[...] Conclusion Comme souligné dans mon travail, au fil des années, l'augmentation du nombre de migrants en Suisse et le cout économique de la politique d'asile a donné lieu à un effet restrictif significatif les droits et l'intégration des migrants. À la lumière de ce travail, nous pouvons dire que les réfugiés doivent surmonter divers défis pour pouvoir se faire une place dans la société suisse : ils doivent apprendre à faire face aux expériences administratives négatives ou difficiles et aux préjugés souvent entretenus à la fois par les politiciens, les autochtones et les employeurs. [...]

[...] Malheureusement, le taux d'emploi des personnes relevant de la politique d'asile frôle à peine les 48%. Par ailleurs, l'événement majeur qui a rendu plus visibles les « dysfonctionnements » de la politique d'asile suisse a été ce fort pourcentage de chômage. Ce phénomène était jusqu'alors pratiquement inconnu en Suisse. De plus, la mise en place de l'aide social et l'assurance-chômage leur permet d'avoir le droit de percevoir des allocations de chômage. Étant donné que les réfugiés sont, en moyenne, moins qualifiés que les travailleurs suisses et travaillants dans des secteurs économiques plus faibles, ils sont devenus surreprésentés parmi les chômeurs. [...]

[...] De nombreux migrants souffrent de stress psychologique, qui peut ralentir voire bloquer le processus d'intégration dans le pays. Dans l'ensemble, les entretiens avec les différents réfugiés soulignent la nature dynamique du processus d'intégration mais également la discrimination, la ségrégation et la manière dont ces différents éléments et facteurs contraignent leurs vies en Suisse. Ma recherche fournit des preuves du fait que l'élaboration de politiques pour soutenir l'intégration des réfugiés, et leur inclusion sociale plus largement, ne peut être efficace que si les facteurs structurels se juxtaposent d'une manière égale et juste. [...]