La population rurale constitue une écrasante majorité de la population malgache. Les divers indicateurs économiques à commencer par le PIB ainsi que l'IDH classent d'une manière sans appel Madagascar parmi les pays les moins avancés de la planète. Un dualisme entre le milieu urbain et le milieu rural marque fortement la Grande Ile.
La pauvreté est plus accentuée au milieu rural comparée au milieu urbain. « 85 % des pauvres vivent en milieu rural alors que les ruraux représentent 77 % de la population malgache ».
Plutôt que rurale, la pauvreté semble être surtout agricole. Les plus pauvres semblent être les ménages vivant principalement de l'agriculture.
L'agriculture demeure assez archaïque et la productivité agricole médiocre dans l'ensemble. L'enclavement du pays entrave la commercialisation des produits agricoles et ce qui accule le pays dans l'économie de subsistance.
Le développement rural apparaît comme crucial pour remettre Madagascar sur les rails de la prospérité et de la satisfaction du bien-être de sa population. Les politiques économiques des différents gouvernements de Madagascar semblent toujours être en corrélation avec le développement rural.
Nous nous intéresserons surtout aux politiques de développement rural dès la fin des années 90 et au début du troisième millénaire. L'approche participative apparaît comme le maître mot lors de l'élaboration de ces politiques en question. Différentes stratégies et programmes de développement rural ont été mis en oeuvre.
Selon Patrick Guillaumont, « à prendre le terme « stratégie » dans son acception militaire et originelle, on pourrait dire que la stratégie de développement n'est rien d'autre que la politique susceptible d'agir plus ou moins efficacement sur le développement. Mais compte tenu du sens qu'a progressivement pris l'expression, on voit qu'elle ne recouvre pas seulement les instruments utilisés par les pouvoirs publics mais aussi l'orientation effective du développement qui en résulte, c'est-à-dire un ensemble de décisions publiques et les réactions qu'elles suscitent. »
Ainsi peut-on donner de la stratégie de développement cette autre définition ; elle représente l'action sur le mode ou le type de
développement des choix de politique économique. L'absence même de politique propice au développement influence le développement ; quelle que soit la politique suivie, il est possible d'analyser une stratégie implicite de développement.
[...] Seulement ces fruits ne sont pas produits d'une activité agricole investie mais d'une activité de cueillette à chaque récolte respective Autres que les fruits exotiques, les produits suivant disponibles et cultivables sur le littoral Est pourront devenir une culture intensive pour finaliser de produits de matière première industrielle. Le MANIOC: mise à part la consommation alimentaire pourrait être utilisé comme matière première des usines à papier Le CACAO: Un produit endémique des pays tropicaux; actuellement la production mondiale n'arrive pas à répondre à l'offre. Le cacao est un produit de matière première des industries chocolatières et alimentaire en générale; il fournit le chocolat à partir du beurre et des cacao en poudre. [...]
[...] Stratégies de développement rural à forte création de valeur 1. Promotion de l'économie par le biais de l'agro-alimentaire, cas de la côte Est a. Généralités L'industrie agro-alimentaire tient une place encore assez faible dans l'économie nationale que régionale et surtout sur la côte Est, malgré une grande opportunité d'offre des produits transformables. Or, dans les pays industrialisés, avec le phénomène de fast food , le système agro-industriel a fortement révolutionné le monde de la restauration et a permis à ces nations d'exécuter le travail à juste temps car, comme on a l'habitude de dire sur le plan économique Time is money Dans les pays sousdéveloppés, on parle encore de la sacralisation du temps et le premier pays qui a inventé le premier horloge comme la Chine se trouve en bonne position économique au niveau du marché mondial et peut-être en 2035, le barycentre de la puissance mondiale irait se déplacer en Asie Les entreprises artisanales satisfaisant exclusivement les consommations locales ainsi que les grosses entreprises ne se spécialisant pas directement sur l'agro-alimentaire mais réalisant également des activités d'importations diverses caractérisent l'industrie agro-alimentaire. [...]
[...] Les théories agro-centristes Les théories agro-centristes affirment que la bonne santé d'une économie, quelque soit son niveau de développement, dépend toujours de la bonne santé de l'agriculture Les contributions de l'agriculture au développement : Les contributions de l'agriculture au développement sont d'après Kuznets des contributions à la production par la croissance du PIB, par le marché à travers ses achats et ses ventes avec les secteurs nationaux et étrangers, et par les facteurs en fournissant main d'œuvre et capital au secteur industriel. Il existerait un effet d'entraînement global de l'agriculture sur l'ensemble des autres secteurs, effet beaucoup plus puissant que l'agriculture a un poids relatif plus important dans l'économie. [...]
[...] Réseau des Associations d'Epargne et de Crédit Autogérées (AECA) : Union AVOTRA Rive gauche, Marovoay Union TAFITA Rive droite, Marovoay Union TSAR AJORO Ambato Boéni. Réseau des Mutuelles d'Epargne et de Crédit OTIV : Caisse Mère Ambatondrazaka Caisse Mère Antananarivo Caisse Mère Sambava Caisse Mère Toamasina. Réseau des Mutuelles d'Epargne et de Crédit TIAVO: Fianarantsoa. Réseau des Bureaux de Crédit AdéFI : Antananarivo, Antsirabe, Ambatolampy, Ambositra, Toamasina, Fianarantsoa Tableau XXII Institutions Financières Mutualistes Source : HORUS Banque et Finance L'URCECAM apparaît comme l'IFM le plus présent au milieu rural. L'OTIV semble être l'IFM qui draine le plus d'épargne. L'ADEFI est plutôt implanté en villes. [...]
[...] Les exportateurs, essentiellement concentrés à Tamatave, interviennent très peu sur l'amont de la filière (qu'ils ne maîtrisent pas) et achètent en général à des grossistes qui livrent les produits à Tamatave; on compte quelques gros opérateurs qui traitent de façon régulière des volumes importants et de nombreux petits exportateurs, souvent nouveaux venus dans la profession (à la suite de la libéralisation), et qui agissent plutôt en fonction d'opportunités ponctuelles du marché. Du fait de leur hétérogénéité, les exportateurs ne parviennent pas à s'organiser sur le plan professionnel. [...]
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