Depuis le début du XIXe siècle et le triomphe du capitalisme industriel, le progrès technique et l'innovation technologique et sociale tiennent une place de choix dans l'histoire de la pensée économique. L'innovation est donc analysée, développée et revue au cours du temps, mais nous ne retiendrons que la définition de J.A Schumpeter de 1935 « l'innovation est comme une nouvelle combinaison de ressources productives », correspondant à un processus de génération et d'appropriation privative d'un ensemble de ressources (scientifiques, techniques et financières) qui, combinées par l'entreprise ou un groupe d'entreprises, donnent naissance à de nouvelles marchandises, à la production et à l'approximation de nouvelles technologies, méthodes et schémas d'organisation du travail et des marchés ainsi qu'à l'ouverture des nouveaux marchés. Cependant, l'innovation est un processus hasardeux, on n'a pas la certitude de gagner plus ou bien même de récupérer ses avances…
Dans l'histoire des faits et de la pensée économique, les risques du financement sont toujours liés et reliés à la forme dominante de l'activité économique. La réponse partielle est mise en place par un dispositif de soutien à l'innovation mis en place par la politique publique. Il peut être défini comme l'ensemble des moyens proposés par les pouvoirs publics pour soutenir les efforts d'innovation du tissu industriel français : grandes entreprises, PME-PMI, création d'entreprises innovantes.
C'est dans le contexte d'une société financière et économique en « légère baisse » que l'innovation peut être un avantage comparatif (selon la ministre de l'Économie Evelyne Lagarde dans les échos du 20 mars 2008). Elle souligne la révision des prévisions de croissance pour l'année à venir dans le contexte de la crise financière mondiale même si nous disposons d'une économie plus solide et plus résistante que certains pays.
[...] La réponse partielle est mise en place par un dispositif de soutien à l'innovation mis en place par la politique publique. Il peut être défini comme l'ensemble des moyens proposés par les pouvoirs publics pour soutenir les efforts d'innovation du tissu industriel français : grandes entreprises, PME-PMI, création d'entreprises innovantes. C'est dans le contexte d'une société financière et économique en légère baisse que l'innovation peut être un avantage comparatif (selon la ministre de l'Économie Evelyne Lagarde dans les échos du 20 mars 2008). [...]
[...] L'OSEO vient dans notre optique en complémentarité puisqu'elle prend en compte les entreprises non prises en considération par l'enquête communautaire, la plus petite comme la plus grande, mais également de la plus jeune à la plus ancienne. Elle intègre les entreprises soutenues dans leur projet d'innovation par l'OSEO et les partenaires publics (ministères, collectivités territoriales, commission européenne avec le FEDER et le FSE ) De plus, cette étude est actualisée chaque année. La récurrence et la stabilité de ces données sont stables, néanmoins à moyen terme. Prenons pour exemple, la photographie de cette étude pour l'année 2006, elle porte donc sur petites et moyennes entreprises engagées dans un processus d'innovation cette année-là. [...]
[...] Par ailleurs, dans un contexte marqué par une concurrence âpre, par l'émergence de nouveaux concurrents (pays asiatiques et pays Emergents notamment), l'Etat français cherche à promouvoir ses infrastructures en vue de faire face aux délocalisations. Les Etats modifient l'attractivité d'un territoire à travers deux catégories d'actions à savoir la politique d'aménagement du territoire et une politique d'incitation financière basée sur la taxation. La politique d'aménagement du territoire a pour objectif de soutenir et de mettre en avant les atouts de chaque territoire ou de chaque région et notamment ceux en difficulté. C'est dans cet état d'esprit qu'ont été mis en place les pôles de compétitivité au sein desquels l'innovation jour un rôle prépondérant. [...]
[...] Il y a de la part des agglomérations une implication et un fort accompagnement durant les premières années du cycle de vie de l'entreprise innovante. Notons l'exemple de Montpellier qui a lancé en septembre 2005, avec le parrainage du Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie un pacte pour rapprocher les PME innovantes des pôles à Montpellier Métropole Ce pacte est signé volontairement pour renforcer les relations avec les meilleures petites et moyennes entreprises innovantes sans critères d'éligibilité. L'incitation est axée sur la recherche et le développement pour l'innovation, ces projets de constructions de locaux adaptés sont généralement cofinancés par des partenaires publics et privés. [...]
[...] En effet, le pouvoir d'achat des Français a subi au cours de ces dernières années de profondes mutations, cependant on ne peut point en dire autant pour l'innovation. Ce constat nous conduit à penser que l'innovation n'est pas en lien direct avec l'augmentation ou la diminution du pouvoir d'achat. Néanmoins, l'innovation semblerait pour certains, représenter un levier d'action pour l'amélioration du pouvoir d'achat. Le président de la commission du Medef exprime son point de vue quand aux marchés low cost, selon lui, " Low cost " ne rime pas avec mauvaise qualité, insécurité, ou choix limité : il s'agit d'un nouveau modèle économique basé sur une baisse durable du coût de production. [...]
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