Il paraît intéressant, dans un premier temps, de voir quels sont les apports de la littérature en matière de politique monétaire, mais aussi de cerner et de tenter de comprendre le rôle et la place de l'euro dans une économie mondiale dominée par le dollar. Ensuite, l'analyse se proposera d'aborder les différences les cadres respectifs d'application de la politique monétaire en Europe d'une part et aux États-Unis d'autre part. Dans une troisième partie, seront abordées les approches et la conception de la mise en œuvre de la politique monétaire de part et d'autre de l'Atlantique et il s'agira de tenter de montrer que si la BCE n'est pas exempte de reproches et d'imperfections, elle n'observe néanmoins pas un suivisme passif des actions de la Réserve fédérale...
[...] Tout le problème est d'arriver à mettre en place un type de fédéralisme qui soit à la fois ouvert et pragmatique. Cependant, il est bien difficile encore, malgré les diverses propositions évoquées par les économistes, de discerner la forme que ce fédéralisme pourra prendre dans l'avenir. Ce qui semble certain, en tout état de cause, c'est que le déficit politique devra être comblé par une information à l'adresse des citoyens européens. Pour l'instant, l'esprit des rédacteurs du Traité de Maastricht semble ne pas être respecté, et l'essentiel est de mener une bataille politique pour parvenir à une véritable coordination des politiques économiques. [...]
[...] : The optimal degree of commitment to an intermediate monetary target The Quaterly Journal of Economics, pp 1169- Goodhart, C. : What should central banks Do ? What should be their macroconomic objectives and operations ? The Economic Journal nov, Royal Economic Society, pp. 1424- Persson, T. et Tabellini, G. : Designing institutions for monetary satbility Carnegie-Rochester Conference Series on Public Policy 39, pp. 53- Walsh, C.E. : Optimal Contracts for Central Bankers The American Economic Review, Vol march, pp. [...]
[...] On assiste à un resserrement de la politique monétaire à la suite du premier choc pétrolier de 1973. Des années 70 aux années 80, même si l'objectif est explicite, la Réserve fédérale agit avec retard et ne parvient pas à contenir l'inflation. De plus, la Réserve fédérale donne la priorité à l'activité et préfère relâcher la politique monétaire pour éviter une récession plutôt que de stopper la hausse des prix. Ce n'est qu'en novembre 1980 que la Fed va progressivement rétablir sa crédibilité en menant une politique incontestablement restrictive. [...]
[...] Il faut, pour se faire, que soit nommé un banquier central qui ait une aversion assez forte envers l'inflation par rapport au chômage. Pour lui, au moment où les salaires sont fixés, il est rationnel de croire que la banque centrale va essayer de tirer avantage des rigidités nominales de court terme pour accroître l'emploi, et il se réfère aux travaux de Barro et Gordon de 1983 sur la discrétion. Une économie peut ainsi se trouver avoir un niveau d'inflation toujours trop haut. [...]
[...] La responsabilité première des membres de la Board est la définition de la politique monétaire. Les sept membres de la board constituent la majorité des douze membres du Federal Open market Commitee (FOMC), qui prend les décisions en matière de coût et d'accessibilité de la monnaie et du crédit. Les cinq autres membres du FOMC dont présidents de Reserve Bank, dont un qui est le président de la Federal Reserve Bank de New York. Les autres présidents de banques exercent des mandats d'un an sur la base d'un système de rotation. [...]
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