Union-Européenne, intégration régionale, construction européenne, mondialisation, marché unique, politiques communes
Pour éviter de nouveaux conflits, les pères fondateurs de l'Europe ont, dès le début des années 1950, créé des solidarités concrètes entre les ex-belligérants (exemples : CECA en 1952 pour mettre en commun le charbon et l'acier). Leur but était de former un seul espace économique. L'intégration européenne ne va donc pas se limiter à une zone de libre-échange, mais va se traduire par la constitution d'un marché unique et l'adoption de politiques communes. Si la construction européenne peut apparaître comme une réponse à la mondialisation, son bilan est contrasté laissant apparaître des réussites et des insuffisances. Les enjeux à venir sont importants : se dirigera-t-on un jour vers une Europe politique et sous quelle forme ?
[...] Les enjeux à venir sont importants : se dirigera-t-on un jour vers une Europe politique et sous quelle forme ? La construction européenne : une réponse à la mondialisation Les étapes de la construction européenne : du marché commun à l'Union économique et monétaire (UEM) L'intégration européenne s'est réalisée graduellement par des réalisations concrètes. Au départ, c'est la volonté politique de paix et le désir de répondre à l'ouverture croissante des économies qui guident la construction européenne. Le traité de Rome (25 mars 1957) instaure le marché commun. [...]
[...] Toutefois, la construction européenne laisse apparaître un certain nombre de faiblesses. Les échecs Tout d'abord, l'existence de grandes différences macroéconomiques entre les pays de l'Union-Européenne (niveau de vie, PIB, ) et de conditions sociales très diverses (marché du travail, conditions de vie) pose le problème de la convergence. Outre l'habituelle opposition entre le Nord et le Sud de l'Europe, il y a encore de multiples disparités entre les pays composant de l'Union-Européenne. Le marché vers la monnaie unique supposait le respect des critères de Maastricht, mais ces critères privilégiant la lutte contre l'inflation ont pénalisé la croissance de l'Europe dans les années 1990. [...]
[...] En 1999, l'euro, monnaie unique, est officiellement crée. Les premières pièces et billets circulent en 2002. A l'époque pays sur 15 adhérent à la zone euro. Le 1ier mai nouveaux pays d'Europe centrale et orientale font partie de l'Union-Européenne. Enfin, la Bulgarie et la Roumanie y sont entrées depuis le 1ier janvier 2007. Le bilan de la construction européenne : réussites et échecs La construction européenne s'est soldée par un certain nombre de réussites économiques, mais des problèmes demeurent. Les succès Le marché commun, puis unique a permis de développer fortement les échanges intracommunautaires ; ce qui soutient la croissance. [...]
[...] Pour certains économistes, la croissance et l'emploi ont été sacrifiés au profit de la stabilité des prix et des monnaies. Le budget européen, inférieur de 10 à 20 fois à celui des grandes fédérations comme les Etats- Unis ou le Canada, ne permet pas une solidarité suffisante entre Etats- membres. Si un pays connaît un choc ou une difficulté conjoncturelle, il ne bénéficie pas de l'aide des autres et ne pourra utiliser les outils de politiques économiques traditionnels. D'où la nécessité d'une meilleure coordination des politiques économiques. [...]
[...] Le traité de Maastricht en 1992 crée l'Union Economique et Monétaire qui décide du principe d'une monnaie unique, l'euro, gérée par une Banque Centrale Européenne. L'UEM est caractérisée par une monnaie commune, un marché unique et des politiques communes (dont monétaire). L'objectif est de répondre à la mondialisation et à la concurrence d'autres espaces intégrés comme l'ALENA ou l'ASEAN. Le principe de la monnaie unique implique une certaine convergence des économies qui se traduit par une coordination des politiques économiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture