Depuis le 3 octobre 2005 l'espoir de la Turquie est de nouveau vivant quant à son adhésion dans l'Union européenne. En effet, même si depuis cette date clef (ou le Conseil de l'Union européenne décida l'ouverture des négociations d'adhésion avec la Turquie) les choses n'ont pas évoluées, et la Turquie figure toujours hors des membres de l'Union européenne ; cette dernière a prouvée qu'elle pouvait amener le Conseil européen à réfléchir sur sa situation, et que la porte vers l'Europe ne lui était pas fermée. Mais aujourd'hui où en sont ces négociations ? La Turquie pourra-t-elle un jour annoncer qu'elle est européenne ? (...)
[...] Ainsi de 2002 à 2004, la Turquie a fait plus de progrès qu'elle n'en avait jamais fait, elle met en place un État de droit et un nouveau code pénal est voté de plus l'économie semble s'engager dans un cercle vertueux de croissance : les réformes permettent le retour de la confiance, la réduction des taux d'intérêt et le financement normal de l'économie par les banques, ce qui augmente la production, les investissements et la consommation. Mais l'élément le plus important est qu'elle ratifia le sixième protocole de la Convention européenne des droits de l'homme ainsi que le treizième qui signifie qu'elle a aboli la peine de mort. Mais toutes ces démarches ne suffiront pas une fois de plus à impressionner les membres du congrès qui ne savent pas sur quelle décision se fixer et ont repoussé la date d'une éventuelle adhésion à 2019. [...]
[...] La partie n'est pas gagnée, mais la balle est dans son camp et rien n'est perdu. La Turquie devra encore nous surprendre, mais en vue de ce qu'elle a déjà réalisé jusqu'à présent, on peut facilement en déduire qu'un jour, la Turquie sera une européenne à part entière. Ce jour arrivera-t-il bientôt ? Certaines questions n'ont pas encore trouvé de réponse, mais on peut tout de même se donner rendez-vous en 2019 pour savoir si une fois de plus la Turquie sera rejetée de l'union, ou si cette fois-ci elle arrivera au bout de ses peines. [...]
[...] Ce qui fait que les représentants actuels du pays considèrent la Turquie comme un État européen. Car, la culture et les valeurs de l'ouest du pays, sont proches de celles de l'Europe occidentale. Ainsi malgré ce que certains peuvent penser, il s'agit de l'un des rares pays musulmans qui reconnaît les droits de la femme, et qui met les deux sexes sur les mêmes points d'égalité cette position fut d'autant plus renforcer avec la signature de la Convention européenne des droits de l'homme, le 9 janvier 2004. [...]
[...] Ceux-ci ont pour sujet, la politique, l'économie et le pouvoir institutionnel. Il est important de les énumérer. En ce qui concerne le critère politique, le conseil européen demande que le pays qui demande son adhésion à l'union européenne ait une stabilité des institutions garantissant une démocratie ainsi que primauté du droit, le respect des droits de l'homme ainsi que le respect de la protection des minorités. D'ors et déjà nous avons un blocage quant au respect de ce critère, car la définition du système politique de la Turquie n'amène pas à dire que c'est une démocratie. [...]
[...] Le pays n'a pas de civilisation européenne, et la religion principale est le musulman. La population compte de musulmans, et seulement de chrétiens ce qui engendrerait déséquilibre dans une Europe traditionnellement chrétienne. De plus, en théorie, la séparation de l'Islam et de l'État est un point important en Turquie, mais ce principe connaît en pratique de nombreuses entorses. Un autre point que l'union européenne ne conçoit pas est l'implication de l'armée dans la politique turque, en effet, avec une armée comme celle dont dispose le pays, il s'avère très dangereux de ne pas instaurer un système de séparation des pouvoirs. [...]
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