Le principe de la Discrimination positive pourrait se résumer dans cette formule : « donner plus à ceux qui ont moins ». La discrimination positive se fait dans le but d'une plus grande justice sociale. Par une répartition équitable des richesses, des droits et des devoirs on tente d'approcher l'égalité des chances.
Ainsi la discrimination positive relève d'une conception de l'égalité selon laquelle les individus doivent disposer, au début, de leur vie sociale, des mêmes chances et des mêmes possibilités d'accéder aux professions et aux positions sociales de leur choix (...)
[...] Ainsi, depuis les années 1980, les inégalités sont en constante augmentation et menacent la cohésion sociale si nous ne trouvons pas de solution. La discrimination positive est l'une de ces solutions. Pour rétablir l'égalité des chances, on enfreint le principe d'égalité formelle en donnant plus à ceux qui ont moins. La discrimination positive, concept brûlant en France, a donc touché les domaines où les inégalités étaient les plus criantes : école, emploi, condition féminine En effet bien qu'éligibles depuis 1946, cela ne donnaient pas les mêmes chances d'être élues aux femmes. [...]
[...] L'égalité équitable des chances doit être assurée et il ne faut lutter que contre les inégalités négatives. Une inégalité positive est celle qui contribue à la croissance économique, à l'augmentation du niveau de vie des plus défavorisées. Cela selon l'idée que les plus pauvres gagneront plus de la croissance économique permise par les profits et leur réinvestissement que du partage égalitaire des richesses. Ainsi, l'idéal démocratique doit poser le problème de l'efficacité des inégalités au sein de la justice sociale pour avoir du sens. [...]
[...] Les sociétés démocratiques connaissent donc des tensions entre la nécessité de maintenir l'idéal démocratique, et d'appliquer une discrimination positive qui reste conforme au principe du traitement égal de tous tout en étant équitable dans le traitement de chacun. Cependant nous pouvons nous demander si dans certains cas le problème de l'utilisation de la discrimination positive n'est pas un faux problème, car si les inégalités persistent entre femmes et hommes, entre minorités et majorités, ne sont-elles pas le résultat d'un manque de tolérance ? [...]
[...] Au final, la discrimination positive permet un meilleur accès au marché du travail et une intégration par le mérite. La recherche de l'égalité est au centre de toute société démocratique. Au regard de l'actualité sociale alarmante, il semble que le principe d'équité soit une nouvelle voie vers plus d'égalité. Cependant l'égalité est-elle une bonne chose pour la société ? Nous verrons que les inégalités peuvent parfois être justes ou même nécessaires ce qui explique les échecs des politiques de discrimination positive connait des limites. [...]
[...] Comment faire, alors, pour rétablir l'égalité ? Selon certains pour accéder à plus de justice il faut rompre le principe d'égalité. Le principe d'équité correspondrait alors à une égalité juste Faut-il sacrifier la liberté au nom de l'égalité pour qu'une société soit plus juste ? Nous verrons dans un premier temps que la recherche de l'équité suppose l'existence d'inégalités mais que ces politiques ont certaines limites. La recherche de l'équité est un processus lié à la démocratie, processus d'autant plus nécessaire que les inégalités s'accroissent. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture