Politiques européennes, politiques budgétaires, politiques structurelles, services publics, déréglementation
Pour Keynes, c'était le moyen le plus efficace de relance de la demande de l'activité. En dépensant davantage, l'Etat relance la demande et fait repartir l'économie. Pour les libéraux, c'est l'offre qui faut stimuler car elle est freinée par des désincitations diverses sur les facteurs de production.
L'objectif est d'alors améliorer les profits et l'épargne des entreprises pour stimuler l'emploi. L'Etat doit réduire alors sa fiscalité et ses dépenses en évitant le déficit et l'endettement pour ne pas évincer les investissements privés sur le marché des capitaux et faire monter les taux d'intérêts.
[...] Une politique sociale européenne est-elle possible ? L'exigence d'une plus grande cohésion sociale est une condition de réussite de l'intégration économique européenne. L'Union Européenne a défini des missions d'intérêt général telle que la solidarité ou une protection sociale élevée. Pourtant, l'harmonisation sociale / fiscale en Europe se heurte à de nombreux obstacles : -Le premier obstacle provient de la globalisation économique et financière internationale. Dans le cadre des libertés, des mouvements de marchandises et de capitaux, les Etats veulent avant tout des économies compétitives ; cela passe souvent par un alignement vers le bas des systèmes de protection sociale et par la déréglementation des services publics sous l'effet de la doctrine libérale. [...]
[...] Le problème du Pacte de Stabilité est qu'il empêche le budget de jouer le rôle de stabilisateur automatique en cas de récession. L'augmentation mécanique du déficit pour soutenir la demande devient impossible, les possibilités de relance sont alors fortement réduites. D'où l'idée de réformer ou d'abandonner ce pacte qui entrave la reprise économique et aggrave la récession. La France et l'Allemagne l'ont d'ailleurs dénoncées ; ce qui a abouti à son assouplissement en 2005. De plus, les possibilités de relance sont limitées par la faiblesse du budget européen du PIB de l'Union Européenne). [...]
[...] Quelle politique budgétaire privilégier ? Pour Keynes, c'était le moyen le plus efficace de relance de la demande de l'activité. En dépensant davantage, l'Etat relance la demande et fait repartir l'économie. Pour les libéraux, c'est l'offre qui faut stimuler car elle est freinée par des désincitations diverses sur les facteurs de production. L'objectif est d'alors améliorer les profits et l'épargne des entreprises pour stimuler l'emploi. L'Etat doit réduire alors sa fiscalité et ses dépenses en évitant le déficit et l'endettement pour ne pas évincer les investissements privés sur le marché des capitaux et faire monter les taux d'intérêts. [...]
[...] Par exemple, le modèle libéral de protection sociale de l'Irlande s'oppose au modèle social- démocrate des pays scandinaves. L'enjeu de l'avenir est de trouver une unité européenne dans le cadre d'un niveau de vie de protection sociale élevée et de services publics de qualités. Le risque est celui d'une Europe à deux vitesses divisés entre pays riches et pays pauvres : Les premiers accusant les second de Dumping social (alignement par le bas des normes sociales), tandis que les seconds enviant aux premiers leurs droits sociaux. [...]
[...] Globalement, les services publics sont fourmis par les entreprises publiques qui sont en situation de monopole en France où ils sont une expression essentielle de la cohésion sociale. La remise en cause de la conception française des services publics En Europe, la politique structurelle est dominée par une vision libérale visant à favoriser un environnement concurrencé notamment par l'ouverture des marchés publics, à des entreprises publiques et par une déréglementation, qui transforment les missions des services publics. L'ensemble de ces évolutions remettent en cause la conception des services publics. [...]
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