politique budgétaire, Politique monétaire, PIB, banques centrales, « carré magique » de Kaldor, niveau général des prix, inflation, indicateur de la richesse créée, importations
La politique monétaire est une politique conjoncturelle. Elle vise de manière générale au maintien de la stabilité des prix. Contrairement à la politique budgétaire –qui est fixée uniquement par l'Etat-, la politique monétaire peut-être décidée par les Etats ou les banques centrales nationale ou régionale indépendantes (Union Européenne). Ces autorités vont ainsi agir sur la quantité de la monnaie en circulation. Pour les monétaristes comme Milton Friedman, les politiques monétaires doivent permettre d'obtenir un niveau d'inflation relativement bas, condition pour permettre la croissance économique à long terme (la stabilité des prix constituant un des quatre coins du « carré magique » de Kaldor).
[...] Ainsi, la consommation finale des ménages, l'investissement des entreprises (FBCF), la variation des stocks ; la balance commerciale (exportations importations) représente les différentes manières de dépenser les ressources du PIB. L'approche revenus est la manière dont est redistribuée la richesse créée aux agents économiques qui ont participé à la production. Les ménages hériteront de rémunérations (salaires), les entreprises marchandes d'un excédent brut d'exploitation (profit), et l'Etat des impôts sur la production et les importations moins les subventions accordées aux producteurs. Par ces trois dimensions du PIB, les organismes de comptabilité nationale (INSEE) appuient sur les différentes conceptions de la richesse nationale. [...]
[...] Politique monétaire : La politique monétaire est une politique conjoncturelle. Elle vise de manière générale au maintien de la stabilité des prix. Contrairement à la politique budgétaire est fixée uniquement par l'Etat-, la politique monétaire peut-être décidée par les Etats ou les banques centrales nationale ou régionale indépendantes (Union Européenne). Ces autorités vont ainsi agir sur la quantité de la monnaie en circulation. Pour les monétaristes comme Milton Friedman, les politiques monétaires doivent permettre d'obtenir un niveau d'inflation relativement bas, condition pour permettre la croissance économique à long terme (la stabilité des prix constituant un des quatre coins du carré magique de Kaldor). [...]
[...] La masse monétaire augmente ainsi. Cela favorise la demande globale, et stimule la production et l'emploi. A moyen terme, ce plan de relance par la monnaie entraîne proportionnellement de l'inflation (cf. Irving Fisher et sa théorie quantitative de la monnaie). Dans le cadre d'une politique restrictive, les banques centrales peuvent agir afin de réduire la masse monétaire pour rendre plus difficile l'octroi de crédit (credit crunch) : la BC augmente son taux directeur, rendant le crédit plus cher. Les banques centrales peuvent également agir sur le montant des réserves obligatoires, c'est-à-dire le taux des encours de dépôts que les banques commerciales doivent posséder dans les caisses de la banque centrale. [...]
[...] Depuis 1992 (Traité de Maastricht), le principal objectif de la politique monétaire européenne est de stabiliser l'évolution du niveau général des prix autour de 2%. L'inflation est ainsi contenue, permettant à l'Union Européenne de maintenir une monnaie à fort pouvoir d'achat, ce qui lui assure d'importer à faible coûts et d'attirer les capitaux Les trois dimensions du PIB : Le PIB est l'indicateur de la richesse créée sur un territoire donné, par des agents économiques résidents. Loin de représenter exhaustivement le niveau de développement d'un pays, son évolution permet de comparer la croissance de différents Etats. [...]
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