Politique monétaire, monétaristes, masse monétaire, Milton Friedman, relance monétaire
L'efficacité de la politique monétaire conjoncturelle est contestée par les monétaristes.
Ces derniers préconisent d'abord de remplacer l'action sur les taux d'intérêt par un contrôle de la masse monétaire en circulation dans l'économie, contrôle strict et selon une règle automatique. C'est Milton Friedman qui définit la règle d'or de ce contrôle : la politique monétaire doit atteindre une croissance de la masse monétaire égale au taux de croissance anticipée de la production et laisser les taux d'intérêt fluctuer.
Il s'agit en réalité d'une remise en cause de la courbe de Phillips : si la relation inflation/chômage existe à court terme, elle disparaît à long terme. Dès lors, la relance monétaire, efficace à court terme, est inefficace à long terme.
[...] - assurer l'équilibre de la balance des paiements : ainsi, en cas de déficit commercial, une politique monétaire restrictive permet d'attirer les capitaux. Pour réaliser ces objectifs finaux, il faut fixer des objectifs intermédiaires sur lesquels la politique monétaire agit véritablement : - croissance de la masse monétaire (pour les monétaristes) - fixer le niveau des taux d'intérêts nominaux (pour les keynésiens) - assurer la stabilité du taux de change d'équilibre fixé par la Banque centrale. B. Les instruments de la politique monétaire. La définition des objectifs intermédiaires permet d'orienter les instruments de la politique monétaire. [...]
[...] La modification du volume des crédits a des conséquences sur l'économie. Ainsi, en augmentant les liquidités bancaires, une politique monétaire expansionniste augmente la quantité des prêts. D'où hausse de l'investissement et de la consommation. III. Les deux grandes conceptions de la politique monétaire La politique monétaire keynésienne Dans le cadre d'analyse keynésien, la politique monétaire est un instrument de régulation conjoncturelle, à l'instar de la politique budgétaire. Cependant, cette dernière est primordiale, la politique monétaire demeurant principalement une politique d'accompagnement de la relance budgétaire. [...]
[...] La politique monétaire engendre également trois types d'effet-prix : - un effet de substitution : modification de la composition du patrimoine des agents, puisque modification du rendement relatif. - un effet de richesse : lorsque le taux d'intérêt i baisse, le prix des actifs financiers augmentent. La valeur du patrimoine des agents augmente, ce qui entraîne une hausse de la consommation. - un effet de revenu : la baisse du taux d'intérêt entraîne une augmentation des revenus des débiteurs et une baisse des revenus des créanciers. B. Le crédit bancaire. [...]
[...] La politique monétaire des monétaristes et de la nouvelle économie classique. L'efficacité de la politique monétaire conjoncturelle est contestée par les monétaristes. Ces derniers préconisent d'abord de remplacer l'action sur les taux d'intérêt par un contrôle de la masse monétaire en circulation dans l'économie, contrôle strict et selon une règle automatique. C'est Milton Friedman qui définit la règle d'or de ce contrôle : la politique monétaire doit atteindre une croissance de la masse monétaire égale au taux de croissance anticipée de la production et laisser les taux d'intérêt fluctuer. [...]
[...] Les banques doivent d'une part disposer de réserves obligatoires, dont le montant détermine le besoin de financement des banques et leurs politiques de crédit. D'autre part, la Banque centrale peut intervenir directement sur le marché interbancaire en vendant ou achetant des titres, ce qui modifie le taux d'intérêt du marché. II. Canaux de transmission de la politique monétaire. Ce sont les voies par lesquelles la politique monétaire affecte le comportement des agents économiques et donc agit sur la croissance ainsi que le niveau des prix. [...]
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