Avec le théorème d'équivalence néo-ricardienne, tend à montrer qu'au-delà d'un certain niveau, l'endettement public peut avoir un effet dépressif sur la consommation.
En 2010, la dette publique française a atteint 80% du PIB...
Face à cette faible croissance, en période de sortie de crise, à ce chômage élevé et à une importante dette publique, on peut se demander de quelles marges de manœuvre dispose la France pour soutenir la croissance.
[...] Face à cette faible croissance, en période de sortie de crise, à ce chômage élevé et à une importante dette publique, on peut se demander de quelles marges de manœuvre dispose la France pour soutenir la croissance. Ces marges de manœuvre sont étroites, car avec un solde primaire négatif, la dette publique n'est pas soutenable sans un effort significatif de réduction des déficits. En effet, malgré des taux d'intérêts historiquement bas, il risque d'apparaître un effet « boule de neige », où la dette s'autoalimenterait. [...]
[...] En outre, bien qu'en ce domaine existe une grande divergence de vues, certaines études économétriques estiment que le multiplicateur en France serait proche de 1. Enfin, la politique budgétaire française est aussi contrainte institutionnellement par les critères de Maastricht qu'elle doit remplir (dette inférieure à 60% du PIB et déficit inférieur à Toutefois, si ces critères plaident pour une réduction rapide des déficits publics, au travers d'une hausse de la fiscalité et d'une réduction des dépenses, une telle politique risquerait d'avoir des effets dépressifs sur une reprise encore fragile. [...]
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