[...] Est-ce que le développement des NPI d'Asie du Sud-est pendant ces deux dernières décennies s'est fait grâce à une importante intervention étatique ? Deux principaux courants opposés se sont intéressés à ce sujet. Comme pour beaucoup d'autres sujets économiques, l'Etat est au centre de la problématique du développement. Remarquons au passage que la notion de développement est non seulement une notion quantitative (mesurée par la croissance économique) mais aussi une notion qualitative (les changements mentaux et institutionnels qui permettent à un pays qui permettent à un pays d'atteindre une hausse soutenue du niveau de vie de ses habitants).
[...] Enfin, remarquons la réussite du gouvernement indien dans les années 1960 lors de l'application de nouvelles techniques dans le secteur agricole : la révolution verte Grâce à cette politique l'Inde a réussi à devenir indépendante quant à la production agricole et satisfaire ainsi son grand marché intérieur. Les économistes libéraux ont une autre conception du développement. Rostow considère que le sous-développement n'est qu'un retard économique. Tous les pays doivent suivre un schéma linéaire afin d'atteindre l'ère de la consommation de masse. [...]
[...] Remarquons au passage que la notion de développement est non seulement une notion quantitative (mesurée par la croissance économique) mais aussi une notion qualitative (les changements mentaux et institutionnels qui permettent à un pays qui permettent à un pays d'atteindre une hausse soutenue du niveau de vie de ses habitants). Quel rôle doit avoir l'Etat dans le développement d'un pays ? Est-ce que son action est vraiment indispensable ? L'Etat, comme grand acteur de l'analyse tiers-mondiste du développement, sera étudié dans une première partie. [...]
[...] L'Etat ne joue donc qu'un rôle secondaire (voire nocif) dans le processus de développement. D'après les pères fondateurs de l'Ecole classique, Smith et Ricardo, le commerce international est un jeu à sommes positives, tous les participants y gagnent. Les PED doivent donc chercher leur avantage absolu ou comparatif et procéder à l'ouverture de leurs économies au marché mondial. De même, le théorème de Stolper-Samuelson (dans le cadre de la théorie HOS) montre qu'à long terme, la spécialisation des pays dans un contexte d'ouverture internationale doit entraîner la convergence des économies des différents pays. [...]
[...] Dans une troisième partie, on se demandera quel doit être le nouveau rôle de l'Etat dans le contexte économique actuel. La période qui suivit la Deuxième Guerre Mondiale fut peut-être la période la plus importante pour les pays en développement. Ainsi, anciens et nouveaux pays décolonisés, ont commencé à s'intéresser à leur retard de développement par rapport aux pays riches. La conférence de Bandoeng, au milieu des années 1950, marqua le début d'une véritable conscience collective du problème du sous-développement. [...]
[...] Ainsi, la balance courante des pays en développement est en déficit permanent. De plus, quelques pays se sont spécialisés dans la production d'un nombre réduit de produits (par exemple le cas de la Côte d'Ivoire et la production de cacao) ce qui les rend plus fragiles aux variations des prix de ces produits. A ces différents problèmes des pays en développement, les économistes d'inspiration marxiste préconisent le modèle de développement autocentré qui implique une forte intervention étatique dans l'économie. En fait, l'État doit favoriser des politiques de grands travaux et participer à la création d'industries industrialisantes pour créer des effets d'entraînement sur l'ensemble de l'économie. [...]
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