Modèle ISLM, marché des biens, marché de la monnaie, politique conjoncturelle, marchés financiers
Il s'agit du modèle par excellence qui vante les mérites de la politique conjoncturelle. C'est donc le modèle de référence absolue enseigné pendant les 30 glorieuses et qui légitime le concept de politique conjoncturelle.
Le modèle met en avant l'efficacité des politiques conjoncturelles en précisant le fait qu'il faut se soucier de 1 : la trappe et de 2 : l'éviction.
[...] L'effet d'éviction : - Ya des moments ou la PB marche mal. L'éviction est une façon pour les auteurs de ISLM de concéder quelque chose aux néoclassiques : parfois la PBS est vouée à l'échec : la relance budgétaire marche moins bien que prévu( En effet, la PBS monte tellement les taux d'intérêt qu'elle génère un mauvais impact sur l'investissement privé et qui annule alors tous les effets bénéfiques de l'investissement privé Selon les néoclassiques. - Origine de l'effet d'éviction : Une montée des taux d'intérêt qu'on n' attendait pas ( Cela génère alors des dégâts sur l'investissement des entreprises. [...]
[...] A l'inverse, avec de la PBR (politique budgétaire restrictive) je vais la déplacer à gauche. Dans ISLM c'est l'augmentation de l'investissement qui déplace IS à droite en générant plus de croissance. Dans le modèle de Mundell Flemming c'est toujours la même chose mais on rajoute les exportations ; quand le commerce extérieur s'arrangera c'est comme quand le PIB s'arrangera et on aura donc une croissance économique. La relation LM sur le marché de la monnaie : L : demande de monnaie = détenir du liquide. [...]
[...] Que retenir d'ISLM ? ( D'abord c'est un modèle de la vieille époque où les droites ISLM peuvent se déplacer à droite donc vers plus de PIB suite à des PB et suite à des PM (à droite si ya plus de PIB ( Ce qui permet de gagner en croissance et ce grâce à la politique conjoncturelle) : donc dans ce cas la politique conjoncturelle fonctionne. ( Il y a deux situations auxquelles il faut faire gaffe : quand les taux d'intérêt sont très bas (trappe) ou sont très hauts (éviction). [...]
[...] L1 est corrélé avec le PIB (évoluent de la même manière). ( Un Motif anormal : c'est la monnaie spéculative, les liquidités que l'on détient de façon alternative avec les titres : L2 dépend alors de la quantité de titres que l'on veut bien détenir, et cela dépend à son tour des taux d'intérêt. Quand les taux d'intérêt sont juteux, rentables, les agents sont intéressés par les titres ils en achètent au max pour avoir un max de titres, par conséquent ils n'achètent pas beaucoup de L2. [...]
[...] La relation IS sur le marché des biens : L'investissement ne dépend que des taux d'intérêt de façon décroissante : il est d'autant plus élevé que les taux d'intérêt sont bas. Par conséquent, l'investissement décroît aussi avec le PIB puisque le PIB dépend aussi du niveau d'investissement (évoluent de la même manière). Pour l'instant il n'est pas question de politique économique. L'investissement et le PIB corrélés positivement dépendent de façon décroissante du taux d'intérêt donc on a une relation décroissante entre les deux ordonnées Y et r. Donc sur le marché des biens, plus le taux d'intérêt est bas plus le niveau d'investissement et le PIB seront élevés. [...]
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