Mercantilisme, Colbert, colbertisme, Adam Smith, stock d'or
Doctrine selon laquelle la puissance d'un Etat, dépendante de son stock d'or et de son argent, doit s'accroitre en développant la production manufacturière et les exportations. Le mercantilisme postule que la quantité de métaux précieux disponible en Europe est globalement stable malgré l'apport des mines américaines. Pour augmenter son stock, un Etat doit nécessairement en prélever sur ses voisins. Pour y parvenir il faut créer des manufactures destinées à l'exportation, favoriser les compagnies de commerce et pratiquer un politique douanière protectionniste. Tout ceci suppose un gros effort de la part de l'Etat, qui se pose comme un acteur décisif dans le champ économique.
[...] Le mercantilisme reste très vivace au cours du XVIIIe siècle, malgré le développement des théories libérales, en particulier en Angleterre sous la plume d'Adam Smith. En France, on considère en effet que l'Etat doit jouer un rôle économique important. Parmi les nombreuses attributions, les intendants sont ainsi chargés de développer les manufactures et le commerce dans leur généralité. C'est dans la seconde moitié du XVIIIe siècle que les idées mercantilistes cèdent peu à peu du terrain surtout face aux physiocrates comme Turgot et Quesnay. [...]
[...] Le mercantilisme Doctrine selon laquelle la puissance d'un Etat, dépendante de son stock d'or et de son argent, doit s'accroitre en développant la production manufacturière et les exportations. Le mercantilisme postule que la quantité de métaux précieux disponible en Europe est globalement stable malgré l'apport des mines américaines. Pour augmenter son stock, un Etat doit nécessairement en prélever sur ses voisins. Pour y parvenir il faut créer des manufactures destinées à l'exportation, favoriser les compagnies de commerce et pratiquer un politique douanière protectionniste. [...]
[...] Les idées mercantilistes se diffusent dans les cercles proches du pouvoir, et la politique de Richelieu en porte la marque. Parvenu au pouvoir en 1661, Jean Baptiste Colbert utilise les idées et les pratiques mercantilistes pour accroître les revenus du souverain. Car davantage que le développement économique du pays, c'est le rendement de la fiscalité royale (et donc la puissance du monarque) qui le motive. Dès 1664, il crée un Conseil du Commerce, chargé de réfléchir aux moyens de lutter contre les concurrents de la France en Europe, notamment les Provinces Unies. [...]
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