Synthèse sur l'économie politique (ses origines, sa signification, son évolution à travers le temps), les différents courants économiques des siècles précédents notamment les célèbres mercantilistes ou les physiocrates.
[...] Smith considère que la division du travail va permettre d'obtenir des gains très importants de productivité, ce qui va entrainer une augmentation de la richesse des nations. La spécialisation accroit l'habilité de l'ouvrier, on évite les pertes de temps dues aux déplacements, et elle permet d'imaginer de nouvelles machines pour facilité encore plus le travail. Smith développe également la théorie des avantages absolues, c'est-à- dire l'idée selon laquelle chaque pays ne produirait plus qu'un seul type de marchandise en fonction de son avantage absolu, c'est-à-dire en fonction de son efficacité à produire cette marchandise. [...]
[...] Les économistes actuels considèrent que leur rôle est donc d'analyser et d'observer ces choix. L'économie, une science ? Influencés par les néoclassiques, les économistes cherchent souvent à copier les sciences exactes pour analyser les choix de l'Homme, chose étrange puisque les sciences exactes se penchent sur la matière et non sur le comportement de l'Homme. L'économie serait plutôt une science sociale. Les théories économiques ne sont pas réfutables, Popper considère que la réfutabilité est le critère de scientificité. Une théorie est dite réfutable s'il est possible d'imaginer un énoncé d'observations qui la contredisent. [...]
[...] Le Mercantilisme (milieu XVe milieu XVIIIe) Le Mercantilisme, ambiance favorable à l'activité commerciale, est souvent présenté comme un ensemble de recommandations pratiques dont l'objectif est l'enrichissement de l'Etat. Ce pragmatisme va se traduire par l'apparition de différentes écoles mercantilistes en fonction des pays, on aura différentes types de mercantilismes en fonction des pays où ils seront pratiqués. Il serait peut-être plus judicieux de parler de Mercantilismes. En ce qui concerne les principes de base du Mercantilisme : - le commerce est source d'enrichissement, et pour les Mercantilistes, la richesse est assimilée à la détention de métaux précieux, l'enrichissement se traduit par cette accumulation de monnaie. [...]
[...] Pour les classiques par exemple l'épargne est une vertu, elle doit être encouragée parce qu'elle est indispensable pour obtenir une croissance économique. Keynes va renverser cette conception plus tard, en se référant au paradoxe de frugalité. Si tous les classiques sont d'accord avec cette conception de l'épargne, ils vont s'opposer sur la vision de l'avenir, il va y avoir d'un coté des classiques pessimistes et des classiques optimistes. Les optimistes vont considérer que la croissance économique est potentiellement infinie et qu'on pourra toujours produire plus. [...]
[...] Suite à cette augmentation de la demande, si la production reste constante, la demande va devenir supérieure à l'offre, alors le prix du peu de marchandises augmente. L'objectif des mercantilistes c'est d'enrichir leur nation par l'accumulation de métaux précieux. Le stock de métaux précieux va alors augmenter, c'est une augmentation de la masse monétaire. Le problème c'est qu'en augmentant la masse monétaire, la politique mercantiliste peut développer une très forte inflation. En France, ce risque inflationniste a été évité parce que le développement de la production industrielle a permis d'augmenter l'offre et de faire face à l'augmentation de la demande sans que les prix augmentent. [...]
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