Dépenses publiques, dette publique, déficit budgétaire, Etat Providence, politique contra cyclique, flexibilité
Ces marges de manœuvre sont très faibles, car les budgets locaux sont faibles. Les budgets sont souvent contraints avec la question tous les ans « où on va faire des économies ? ». Pour le budget national de l'Etat il y a une inertie, 90 à 95% du budget ne peut pas être modifié, car le budget de l'Etat c'est beaucoup de salaires et de retraites. Le reste est difficiles à changer, cela signifie modifier des allocations, subventions au profit d'autres. On ne peut donc que les changés que marginalement. De plus, la France a signé un traité européen qui empêche d'avoir un déficit budgétaire inférieur à 3% du PIB (sauf cas de crise).
[...] Inversement quand la croissance est faible, le déficit budgétaire augmente et les recettes diminuent. Exemple du problème actuel de la Grèce, période où on leur demande de réduire le déficit budgétaire alors que ça va déjà mal. Pour les économistes il faut ainsi faire des politiques de rigueur lorsque la croissance se porte bien. Quand la croissance augmente de mécaniquement les dépenses publiques baissent en moyenne de Il est très difficile d'avoir une politique budgétaire adaptée à la conjoncture. Dès que la croissance va mal, relancer l'économie économiquement. [...]
[...] Les économistes voudraient imposés aux états des politiques contra cycliques et voudraient ne pas garder la règle des 3%. Pour eux cette règle est idiote, elle est dévoyée car les politiques au lieu de l'avoir lorsque cela va mal, l'on quand ça va bien. Les peuples ne veulent pas et souhaitent avoir leur propre politique budgétaire. Lorsque la croissance est forte les recettes fiscales augmentent automatiquement et les dépenses publiques diminuent. Par définition le PIB augmente, donc la TVA augmente. [...]
[...] Inversement dans les pays latins ces groupes ne sont pas explicites. La réalisation du budget dure au moins six mois, il faut en début d'année prévoir l'évolution des principales variables macroéconomique. Puis on impose des plafonds de dépense pour chaque ministère. Chaque ministère propose un budget et s'ensuivent des négociations entre ministère. Puis en fin d'année il y a une discussion et un vote au parlement. Il y a notamment des négociations entre groupes sociaux, chaque groupe de pressions va donc intervenir à chaque moment. [...]
[...] De plus, la France a signé un traité européen qui empêche d'avoir un déficit budgétaire inférieur à du PIB (sauf cas de crise). Les seules marges de manœuvres seraient d'augmenté les impôts pour augmenter les dépenses publiques. Aujourd'hui plutôt une baisse ou du moins une stabilisation des impôts. Inversement pendant les 30 Glorieuses, plus de marges de manœuvre avec la croissance (augmentation des impôts facilité). La croissance est aujourd'hui très faible et la dette publique est trop élevée, on utilise donc les impôts pour rembourser celle-ci, ce qui enlève encore une marge de manœuvre. [...]
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