Main visible de l'Etat, État-gendarme, Adam Smith, interventionnisme étatique, analyse keynésienne, critique de l'État
Adam SMITH et les classiques se font les défenseurs d'une certaine forme d'État, l'État-gendarme. La pensée néoclassique justifie l'intervention de l'État pour remédier aux imperfections du marché (effets externes, biens publics), pour maintenir la concurrence et pour offrir un minimum de ressources aux individus.
[...] Nordhaus : mesures expansionnistes à l'approche des élections. Testée sur 9 pays, cette théorie donne des résultats pour deux pays : USA et RFA. Hypothèses très restrictives : motivations uniquement égoïstes des politiciens, anticipations adaptatives des électeurs, myopie des électeurs. Frey et Schneider : le gouvernement ne fait une relance que lorsqu'il craint de ne pas être réélu (prise en compte dans le modèle de la variable idéologique). Ces modèles ne peuvent pas expliquer les tendances de long terme au déficit budgétaire. [...]
[...] La stabilité de la dette implique, en plus d'un budget primaire équilibré, l'égalité entre le taux de croissance et les taux d'intérêt. La condition de stabilisation de la dette est la suivante : (avec t les taxes rapportées au PIB nominal, g les dépenses publiques rapportées au PIB nominal, b la dette rapportée au PIB nominal et δ le taux de croissance nominal du PIB). Si l'on reprend ainsi les conditions du passage à l'euro ( de dette et de déficit), il faut une croissance nominale nette du taux d'intérêt de Pour l'exemple, l'Italie, qui a une dette publique de du PIB ne peut la stabiliser au niveau de ces que si elle dégage un excédent primaire de (car croissance faible et taux d'intérêt élevés). [...]
[...] Le multiplicateur de budget équilibré donne k=1 (théorème de Haavelmo). Si l'on ajoute le multiplicateur d'exportation et que l'on prend en compte les importations, on obtient le multiplicateur d'investissement en économie ouverte avec impôts : . L'efficacité de la relance budgétaire est soumise à conditions On parle de relance budgétaire lorsque la relance se fait par les dépenses publiques. En dehors même de toute relance, le budget agit comme un stabilisateur automatique. On peut appréhender la relance en économie fermée par le modèle IS/LM : la hausse du taux d'intérêt provoque un effet d'éviction, qui peut être combattu par une politique monétaire d'accompagnement (policy mix). [...]
[...] III De la critique de l'intervention étatique à la critique de l'État comme institution Selon les libéraux, au-delà des fonctions minimales, l'intervention de l'État serait inutile, voire néfaste La politique keynésienne serait inefficace, car elle n'est pas crédible auprès des agents : principe de discrétion et non réglementaire (pas de loi qui oblige). Cf. Kydland et Prescott : thèse de la crédibilité, avec comparaison des prises d'otage. La politique n'est crédible que si l'on brûle ses vaisseaux si l'on se lie les mains (par la loi). [...]
[...] Il revient à l'État de remédier aux market failures 1. L'État doit internaliser les externalités Notion développée dans les années 1920 par Marshall, Pigou, Young puis par Meade dans les années 1950. Ce dernier développe l'exemple de l'apiculteur et du producteur de pommes pour les externalités positives. L'origine des effets externes réside dans l'imperfection des droits de propriété. D'où une situation qui n'est pas Pareto-optimale, car le coût marginal privé est différent du coût marginal social. - Young, Meade et Pigou envisagent la solution de la taxe. [...]
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