Les politiques économiques conjoncturelles et structurelles

Résumé du document

La politique de rigueur (ou d'austérité)

Vise à freiner l'activité économique et donc le niveau des prix et des salaires par des politiques budgétaires et monétaires restrictives. L'objectif est ainsi de limiter l'inflation et d'amorcer le cercle vertueux de la désinflation compétitive (...)

Extraits

[...] De nombreuses privatisations ont alors lieu sous la pression de directives européennes. La commission européenne impose alors dans certains secteurs (postaux et télécommunication) un service universel. De plus, le poids des anciens monopoles publics fausse le jeu concurrentiel (création alors de régulateur de marché). Vers de nouvelles formes d'intervention de l'Etat En France, depuis 2004, une nouvelle forme de politique industrielle a été engagée autour du concept de pôles de compétitivité dans une perspective d'aménagement du territoire. Les projets sélectionnés le sont autour de technologie à forte valeur ajoutée et à destination des marchés internationaux. [...]

[...] Politique conjoncturelle: vise à maintenir ou à rétablir les grands équilibres économiques ou financiers à court ou moyen terme. Politique structurelle: vise à modifier les structures de l'économie à long terme. Les politiques économiques conjoncturelles Les grands objectifs de la politique économique conjoncturelle Jan Tinbergen En 1963, il distingue quatre grands objectifs pour toute politique économique: Croissance économique Stabilité des prix (les prix sont dits stables pour une inflation inférieur à Plein emploi (taux de chômage entre et Équilibre du solde de la balance commerciale Présentation graphique des objectifs: le carré magique par Nicholas Kaldor Selon le carré magique, la situation économique d'un pays est jugé d'autant satisfaisante que la surface du quadrilatère est grande. [...]

[...] Si les conditions (conditions de la concurrence pure et parfaite) sont remplies, le marché est dit contestable. Théorie des coûts de transactions par Coase et Williamson: devant l'importance des coûts (recherche, négociation, contrôle) lié au passage par le marché (comme l'appel à un sous-traitant/fournisseurs), les entreprises ont intérêt à faire elle même une partie des activités qu'elles confiaient aux marchés et ont donc tendance à croitre. Cette croissance n'est pas à freiner car est synonyme d'une meilleure gestion des ressources. [...]

[...] Les agents économiques sont parfaitement informé et anticipent les effets d'un déficit budgétaire et épargnent pour anticiper une future hausse des impôts. Limites imposées à la politique budgétaire par le pacte de stabilité et de croissance Ce pacte limite le déficit public à du PIB (Le déficit public est composé du déficit budgétaire, du déficit des organismes sociaux et du déficit des collectivités territoriales) et la dette publique à 60% du PIB. En cas de non-respect de ces limites, une série de sanctions sont prévus. [...]

[...] Les faiblesses de l'Etat Théorie du Public-Choice par Buchanan: Les hommes politiques cèdent aux demandes des électeurs avant les élections pour être réélues mais n'agissent pas dans l'intérêt général. Théorème de l'électeur médian par Meltzer: les dépenses publiques évoluent vers les niveaux correspondant au niveau d'intervention souhaité par l'électeur médian pour permettre la réélection des hommes politiques. Théorie des droits de propriété: l'efficacité économique repose sur la volonté qui anime les propriétaires privés de profiter de ce qu'il possède. L'entreprise publique est alors considéré inefficace pour deux raisons. La première est l'absence d'un véritable chef d'entreprise qui peut céder librement ses actifs (non-transférabilité des droits). [...]