Pour satisfaire leurs besoins, les agents économiques effectuent des opérations économiques spécifiques. Ils échangent des produits sur des marchés où se confrontent leur offre et leur demande. De cette confrontation un prix d'équilibre va s'établir et sera accepté par tous les intervenants du marché. Dans une économie de type libéral, le marché est censé réguler l'activité économique. Mais cette coordination n'est pas toujours satisfaisante.
[...] Ils échangent des produits sur des marchés où se confrontent leur offre et leur demande. De cette confrontation un prix d'équilibre va s'établir et sera accepté par tous les intervenants du marché. Dans une économie de type libéral, le marché est censé réguler l'activité économique. Mais cette coordination n'est pas toujours satisfaisante. ? L'intervention de l'État doit-elle se limiter à ses fonctions régaliennes que sont la justice, l'armée et la police ? Comment et pourquoi l'Etat devrait-il intervenir ? Quels sont les risques d'un tout marché ? [...]
[...] Le marché en situation de concurrence pure et parfaite comporte beaucoup d'offreurs et de demandeurs, des produits semblables, ainsi que la possibilité d'entrer ou de sortir du marché pour les entreprises. Ces conditions étant réunies, on trouve de nombreuses situations de marché en concurrence monopolistique. Dans ce cadre, chaque entreprise essaye de se différencier des autres par différents moyens (publicité, forme des produits). Sur le marché, les entreprises sont en concurrence, c'est-à-dire qu'elles s'affrontent, les prix pratiqués et la qualité des produits permettant de les départager. [...]
[...] D'un autre côté, les entreprises peuvent s'entendre et se partager le marché en élevant leurs prix (entente des sociétés françaises sur les forfaits des mobiles) et en proposant des produits de moindre qualité. Existent également des pratiques anticoncurrentielles liées à l'abus de positions dominantes, à des pratiques restrictives ou à des ententes. Comme dans le cadre des situations de concurrence imparfaite, les pratiques anticoncurrentielles aboutissent également à des prix plus élevés, à l'élimination d'entreprises ou à la limitation d'accès à de nouveaux concurrents et à une production inférieure à celle qu'on obtiendrait dans un régime concurrentiel. L'intervention régulatrice de l'État s'effectue à la suite de ces dysfonctionnements. [...]
[...] Mais les dysfonctionnements du marché induisent une concurrence imparfaite. Les dysfonctionnements du marché La concurrence imparfaite aboutit à des situations de monopoles et d'oligopoles. La situation de monopole résulte de l'existence d'un seul vendeur face à une multitude d'acheteurs (EDF ou GDF, par exemple). La concurrence n'existe pas. Les risques relèvent d'un manque de visibilité pour l'entreprise qui n'a pas de concurrents avec lesquels elle peut mesurer la qualité de ses produits et la rapidité de ses avancées en matière d'innovation. [...]
[...] C'est l'objectif de la politique de la concurrence. Le Conseil de la concurrence apparaît comme l'organe régulateur par excellence des pratiques anticoncurrentielles, par la surveillance qu'il exerce et les sanctions qu'il inflige. Au niveau européen, la Commission joue un rôle identique. Mais dans le cadre de la défense de la concurrence, l'État et l'Union européenne sont soumis à des intérêts contradictoires. Il est nécessaire d'assurer l'intérêt général, de protéger les consommateurs, mais également de défendre les entreprises françaises ou européennes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture