Ghana, risque-pays, risque-projet, investisseurs étrangers, exportation de pétrole
Le Ghana continue d'être cité en exemple sur le continent africain pour sa stabilité institutionnelle et politique. Ce climat politique stable et prévisible donne de plus en plus confiance aux investisseurs étrangers. Ainsi les IDE ont doublé de volume entre 2009 et 2010 pour dépasser le milliard de dollars. Le Ghana profite aussi du fait qu'il n'y a pas de restriction à la conversion et au transfert de fonds à l'étranger. En outre la banque centrale est considérée comme l'une des plus fiables et des plus performantes d'Afrique de l'Ouest.
[...] Le Ghana profite aussi du fait qu'il n'y a pas de restriction à la conversion et au transfert de fonds à l'étranger. En outre la banque centrale est considérée comme l'une des plus fiables et des plus performantes d'Afrique de l'Ouest. La corruption locale reste un problème, toutefois les investisseurs ne la voient pas comme un obstacle. Dans ce domaine, le Ghana se classe bien mieux que la majorité des pays de la région. La découverte de réserves pétrolières importantes (la production ayant commencé fin 2010) devrait changer la nature des investissements, qui étaient jusque là dominés par l'exploitation aurifère. [...]
[...] Pour cela, j'analyserai quelles sont les opportunités et les risques de cette entente pour les deux acteurs. Le Ghana est devenu un pays producteur de pétrole en décembre 2010: à cette date la compagnie anglo-irlandaise Tullow Oil a commencé à exploiter le pétrole ghanéen. Il s'agit d'un gisement dans le Golfe de Guinée dont le potentiel est évalué à 1,8 milliard de barils. Le gisement offshore baptisé Jubilee devait atteindre l'objectif de barils/jour, or les projections ont été revues à la baisse à barils/jour, ce qui compromet les rentrées fiscales de l'Etat et par voie de conséquence les investissements dans les infrastructures et les dépenses de développement de l'Etat. [...]
[...] Jusqu'ici et à la différence du reste de la région, le Ghana n'a jamais été déstabilisé par la violence. Les nombreuses ressources agricoles (cacao) et minières (pétrole, or) du pays devront permettre à l'Etat d'engager de forts investissements dans les infrastructures de transport et d'énergie qui sont aujourd'hui défaillantes. L'augmentation de la production pétrolière et aurifère va permettre aux exportations de sensiblement croître. Cela compensera largement les effets négatifs du recul du cours du cacao, conséquence d'une excellente récolte, de la baisse de la demande mondiale et du retour de la Côte d'Ivoire sur le marché. [...]
[...] C'est également à la démocratie solide et à l'économie plutôt bien gérée et donc mieux armée que de nombreux autres pays africains pour exploiter correctement cette nouvelle manne pétrolière. Le risque de voir se déclencher des violences contre les intérêts des compagnies pétrolières étrangères au Ghana, comme on a pu l'observer à de nombreuses reprises au Nigéria, est donc très faible. En outre, de nombreuses opportunités restent à saisir au large du Ghana. De nouveaux gisements ont été encore récemment découverts et de futures licences d'exploitation doivent être délivrées dans le futur. [...]
[...] L'échelle des notes étant la suivante, Probabilité de défaut des entreprises : L'ONDD En observant la carte des risques-pays en Afrique (cf. bibliographie), on constate que le Ghana bénéficie d'un contexte général bien plus avantageux que ses voisins d'Afrique de l'Ouest. Euler Hermes La dernière évaluation d'Euler Hermes datée de décembre 2011 (cf. annexe) indique que la note structurelle du Ghana est C. Le Ghana est donc classé parmi les pays à risque de niveau significatif Risque-pays Le Ghana continue d'être cité en exemple sur le continent africain pour sa stabilité institutionnelle et politique. [...]
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