France, territoires productifs, territoires résidentiels, métropoles, territoires dépendants des ressources publiques, territoires très dépendants des ressources sociales
Contrairement aux zones industrielles, les métropoles et les zones tertiaires ont bien résisté à la crise. Laurent Davezies fait une différence entre territoire qui repose sur une base productive ou sur une base résidentielle (dominé par la conso, le tourisme et les pensions) ou encore les métropoles qui ont une activité mixte. Ainsi les territoires les plus touchés sont le Nord, la Lorraine, le centre.
Le déclin du modèle fordiste rend caduque l'idée qu'il ne peut y avoir prospérité sans base productive. Il faut prendre en compte les prestations sociales, l'emploi public, le tourisme, les retraités…
Les territoires les mieux protégés sont ceux qui dépendent à la fois des retraités et du tourisme, car les revenus tirent la consommation locale (Calvi, Lourdes…), d'autres, moins attractifs, sont frappés (Dax). Cependant, ces zones ont tout de même était affecté par la croissance du prix du pétrole qui grignote les revenus.
Les zones qui tirent réellement leur épingle du jeu sont les métropoles et là où il y a un fort emploi public. Bien que l'ile de France soit très ouverte à l'économie mondiale, le fait qu'elle soit épargnée révèle selon Davezies qu'elle s'était débarrassée des activités les plus vulnérables.
En 2010, la France a lancé le Programme d'Investissements d'Avenir (PIA) surtout pour les secteurs traditionnels. Mais son objectif est de doper la croissance grâce aux technologies vertes et novatrices.
[...] Surtout : gestion, conception-recherche, prestations intellectuelles, commerce, culture, fonction qui ont le moins souffert de la crise. Les grandes villes ont plutôt bien résisté car les fonctions vulnérables ont disparu (Seine Saint-Denis). Toulouse (Midi Pyrénées) : Métropole d'envergure européenne grâce à l'activité aéronautique. Ils ‘agit alors de diversifier son tissu industriel. L'aviation y est implantée depuis la WWI. Airbus c'est salariés pour la ville. La recherche favorise le dynamisme dans l'emploi de la ville. Une faiblesse est la dépendance des sous traitants à Airbus. [...]
[...] Vichy (Auvergne) sur l'Allier : Le thermalisme a longtemps enrichi la ville, en revanche elle souffre aujourd'hui d'un succès bien moindre. 1/3 des hôtels ont fermé. Au-delà du thermalisme et des infrastructures touristiques, la ville et la zone ont aussi une forte tradition industrielle. Le bassin clermontois a quelque peu renoué avec le dynamisme. LES TERRITOIRES TRES DEPENDANTS DES RESSOURCES SOCIALES. Ce sont surtout les territoires désindustrialisés du Nord ou de l'Est ou les territoires saisonniers et le S/O. Toutes les allocations cumulées constituent en moyenne 22% des revenus des français. Longwy c'est Marseille 33. [...]
[...] C'est le transfert. Les retraités quittent souvent le lieu où ils ont fait leur vie active et donc dépensent ailleurs ce qui contribue à une forme de solidarité entre les territoires. Pour Paul Krugman, l'organisation des grandes villes permet de faire des économies d'échelle. Les grandes métropoles proposent une concentration des activités, et le rayonnement de celles-ci est profitable pour les territoires alentours. De plus les richesses produites en Ile de France sont largement redistribuées via les prélèvements obligatoires. Les inégalités sont combattues à l'échelle nationale mais à l'échelle infra- communale elles se développent. [...]
[...] Il y a une poche de pauvreté à cause de la restructuration industrielle. Il y a une tentative de virage vers la céramique technique pour les fusées, les prothèses, les F de l'emploi est public. Cependant le départ de 800 militaires vont faire perdre 3 millions d'euros aux entreprise locales. Ajaccio : La Corse a souvent connu une économie atone : peu d'industrie, solde migratoire négatif. Mais la tendance s'est inversée : entre 99 et 2006 a gagné habitants de l'emploi est public. [...]
[...] Thionville (Lorraine) : Thionville se trouve dans les gisements miniers, et a souffert de la désindustrialisation. Un certain dynamisme revient notamment grâce au Luxembourg. Entre 1980 et emplois perdus. Mais la nouvelle crise, malgré un rebond dans les 2000' a été à nouveau dévastatrice. Le dynamisme luxembourgeois a attiré beaucoup d'actifs et le solde migratoire est désormais positif. Il y a ainsi une dichotomie entre bourgeoisie et travailleur pauvres locaux. Les navetteurs sont enrichis mais peu les communes car il n'y a pas de taxes professionnelles. Amnéville a choisit de développer les loisirs. LES METROPOLES. [...]
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