La zone euro, qui comporte à ce jour 18 pays membres de l'Union européenne, est l'exemple le plus avancé et le plus représentatif d'intégration économique régionale. Ce concept, mis en avant par l'économiste hongrois Béla BALASSA, distingue cinq niveaux d'avancement du processus d'intégration. Après avoir débuté par une zone de libre-échange en 1957 avec le Traité de Rome puis l'Union douanière en 1968, le processus s'est poursuivi en 1986 avec la troisième étape correspondant au marché commun. L'avant-dernière étape, c'est-à-dire l'intégration économique, est actée pour les pays qui deviennent membres de l'Union économique et monétaire (UEM). Enfin, l'ultime. Enfin, l'ultime étape, l'intégration totale, est au stage de projet de ce que l'on pourrait définir comme l'Europe fédérale.
[...] Enfin, l'ultime étape, l'intégration totale, est au stage de projet de ce que l'on pourrait définir comme l'Europe fédérale. Or, ce processus est inachevé au sein de la zone euro, si bien qu'il convient de parler de la politique monétaire de la zone euro, tandis qu'il existe des politiques budgétaires nationales. On peut définir la politique monétaire comme l'ensemble des règles et des instruments mis en place au service de la stabilité monétaire et de la liquidité des capitaux inter bancaire. [...]
[...] L'efficacité de la politique monétaire et des politiques budgétaires au sein de la zone euro Niveau classe préparatoire HEC, note 16/20. Réactualisée en janvier 2014. Introduction : La zone euro, qui comporte à ce jour 18 pays membres de l'Union européenne, est l'exemple le plus avancé et le plus représentatif d'intégration économique régionale. Ce concept, mis en avant par l'économiste hongrois Béla BALASSA, distingue cinq niveaux d'avancement du processus d'intégration. Après avoir débuté par une zone de libre-échange en 1957 avec le Traité de Rome puis l'Union douanière en 1968, le processus s'est poursuivi en 1986 avec la troisième étape correspondant au marché commun. [...]
[...] Ce n'est plus le cas avec la zone euro. Des difficultés de coordination dans une Europe à deux vitesses Les problèmes ne vont pas aisément se résoudre d'autant plus que le budget annuel européen (environ 130 milliards d'Euros du PIB) est bien trop faible pour assurer des politiques de grande ampleur, notamment en comparaison avec le budget américain. La non-coordination des différentes politiques budgétaires nationales risque de maintenir une Europe à deux vitesses, non convergentes, et créer une perte de confiance envers les institutions européennes. [...]
[...] Les critiques sont également formulées à l'encontre du manque de réactivité lors de la crise grecque de l'été 2011. Les politiques budgétaires nationales sont contraintes par les traités, auxquels la Commission européenne appose un regard particulièrement restrictif. Les politiques de relance budgétaire demeurent donc dans ces conditions difficiles à mettre en œuvre, même si des tentatives ont eu lieu en 2009. Par ailleurs, la politique budgétaire ne peut plus vraiment être qualifiée de discrétionnaire dans la mesure où il n'y a plus de policy-mix. [...]
[...] Définie dans le Pacte de Stabilité et de Croissance puis dans le Traité sur la Stabilité la Coordination et la Gouvernance (TSCG), une plus grande intégration économique des États se met en place. L'intégration englobe également une solidarité commune, comme dans le cas des défenses face aux spéculations à l'encontre des dettes souveraines sur les marchés financiers. La maîtrise des crises des dettes des pays du sud de l'Europe, notamment en Grèce, a conduit à la création du Mécanisme européen de Stabilité en remplacement des mécanismes existants. Une stabilité retrouvée est une condition sine qua non de croissance économique. [...]
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