Les années 1960 : on commence à avoir un questionnement sur le rôle de l'État (ex : rapport Nora sur les entreprises publiques qui concluait qu'elles devraient moins dépendre des subventions et rechercher un équilibre financier). Ces analyses ont marqué une partie de la droite française, surtout à partir de 1976 avec Valéry Giscard d'Estaing et Raymond Barre ...
[...] ( les années 1960 On commence à avoir un questionnement sur le rôle de l'État (ex : rapport Nora sur les entreprises publiques qui concluait qu'elles devraient moins dépendre des subventions et rechercher un équilibre financier). Ces analyses ont marqué une partie de la droite française, surtout à partir de 1976 avec Valéry Giscard d'Estaing et Raymond Barre. ( la crise c'est un élément fondamental de la remise en cause surtout à partir du moment où les politiques keynésiennes échouent. On a à partir de ce moment- là une remontée des idées libérales. [...]
[...] On rentre dans le domaine de la contrainte extérieure. Cela aboutit à ce que l'État va moins taxer certains facteurs, tous ceux qui sont les plus mobiles, et va garantir une faible inflation et une rémunération pour les investisseurs. Toutes ces politiques ne sont pas sans contradiction, car par exemple des investisseurs peuvent être intéressés par des infrastructures de qualité. Le discours dominant semble être moins libéral, les États-Unis en sont un bon exemple, pour montrer que l'État peut avoir de politiques économiques en jouant sur le budget. [...]
[...] Dans certains pays il y a la volonté proclamée d'avoir toujours l'État social d'où une action en faveur des plus démunis ( la France avec le RMI, la CMU). Les pays qui ont été le plus loin ont été les pays libéraux où s'est développé le workfare ( USA) et le welfare to work (GB). L'assistance n'est plus un droit mais un secours temporaire. Depuis 1996 aux États-Unis l'aide sociale est limitée à 60 mois. Les prestations doit s'accompagner de travail d'utilité publique en contrepartie. mieux d'État ? [...]
[...] Cela s'explique en la complexité croissante de l'économie moderne. 1914-1945 : l'État par les guerres la crise le rôle des guerres On voit apparaître des économies administrées par l'État avec des différences. 1914-1918 : en Allemagne l'État prend en charge l'économie ( elle subissait un blocus) Du côté des alliés, la répartition des ressources et la fixation des prix n'a concerné que l'alimentaire. L'État organise la production nécessaire à la croissance, met en place un monopole d'achat pour certaines matières premières. [...]
[...] On a un ralentissement des recettes impôt à cause de la crise, dont un ralentissement des cotisations sociales. La donc un phénomène des ciseaux : les coûts augmentent alors que les recettes ont tendance à augmenter moins vite. Ces problèmes se doublent d'une crise d'efficacité : l'État ne parvient plus à protéger les hommes du besoin dans la mesure où certains chômeurs de longue durée sortent du Système. Le système est inégalitaire, ce sont les plus favorisés qui profitent le plus. [...]
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