L'analyse économique dite « néo-classique » marque une rupture avec la théorie classique, elle repose sur trois grands principes : la théorie de la valeur utilité, une approche micro-économique et la théorie de l'équilibre. Tout comme les auteurs « classiques », les « néo-classiques » sont des partisans du libéralisme économique et refuse toute intervention économique de l'État.
[...] Tout comme les auteurs classique les néo-classiques sont des partisans du libéralisme économique et refuse toute intervention économique de l'État. La théorie de la valeur utilité Les auteurs néo-classiques abandonnent la théorie de la valeur travail de Ricardo et Smith, au profit de la “valeur utilité”. Ce qui fait la valeur d'un bien ce n'est plus la quantité de travail nécessaire à la produite, mais l'utilité qu'en a celui qui le consomme. L'achat d'un bien est également source d'insatisfaction puisque le consommateur doit se séparer d'une quantité de monnaie. [...]
[...] Cette approchée néo-classique exclut la notion de classes sociales présente chez Marx ou Ricardo. III) La théorie de l'équilibre et la concurrence parfaite Les néo-classiques distinguent deux types de marché : le marché des biens (marché des capitaux) et le marché des services (marché du travail). Pour Alfred Marshall (1842-1924), économiste britannique, sur les marchés (que ce soit des biens ou des services), la demande est une fonction décroissante du prix alors que l'offre est une fonction croissante du prix. [...]
[...] II) Une approche microéconomique : l'individualisme méthodologique L'approché néo-classique relève de l'individualisme méthodologique et s'oppose à l'approche globale de la société qui prend comme point de départ la société dans son ensemble, avec ses groupes sociaux et ses rapports de force. L'individualisme méthodologique consiste à analyser les comportements économiques et sociaux comme la résultante de la somme des comportements individuels. Chaque individu est supposé rationnel, il va donc rechercher en premier lieu sa satisfaction compte tenu du prix et du budget dont il dispose. Le producteur de son côté essaiera de maximiser son profit en fonction de ses coûts de production. [...]
[...] Tout équilibre sur le marché est soumis à la nécessité d'une concurrence pure et parfaite, les conditions à remplir pour y parvenir sont les suivantes : - Il faut qu'il y ait atomicité sur le marché c'est-à-dire qu'il y a plusieurs agents de sorte qu'aucun ne puisse à lui seul influencer le marché - Le marché doit être homogène : les agents et les biens ne se distinguent que par leurs caractéristiques - Le marché doit être transparent : tous les agents doivent disposer des mêmes informations La flexibilité des prix obtenus est une flexibilité d'équilibre stable. Ainsi, sur le marché du travail, les personnes qui refusent de travailler au niveau du salaire d'équilibre sont des “chômeurs volontaires”. IV) Refus de l'intervention de l'État sur le marché Tout comme les auteurs classiques, les néo-classiques ont cherché à démontrer la supériorité d'une organisation de l'économie fondée sur le libre fonctionnement du marché et la rationalisation des comportements individuels. L'État doit donc être maintenu en dehors de la vie économique. [...]
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