La diversité des procédés d’analyse en économie politique

Thèmes abordés

Macroéconomie, microéconomie, Analyse, dynamique, statique

Résumé du document

La microéconomie étudie le comportement du consommateur, d'une firme, de l'Etat, d'un individu. Micro signifiant petit, on étudie une unité individuelle. Les origines remontent à Jevons et Marshall. Les questions abordées sont les suivantes : comment et pourquoi ces unités prennent telle ou telle décision économique ? Quel est le fonctionnement des marchés, lieu de confrontation entre les unités ? Quelle est la réaction des marchés aux politiques publiques et aux conditions économiques générales ?

Extraits

[...] Il faudrait donc expliciter clairement les jugements de valeur ou les objectifs que lesquels repose la politique économique. L'analyse économique seule ne peut indiquer quelle est la meilleure politique économique – Equilibre partiel et équilibre général L'équilibre partiel ne s'intéresse qu'à une petite partie de l'économie, on ne va analyser qu'un marché sans tenir compte des conséquences sur le reste de l'économie et vice versa. Le principal théoricien est Alfred Marshall. En général, il existe une interdépendance des marchés, la close « toutes choses égales par ailleurs » n'est jamais vérifiée. [...]

[...] Il est important de faire une distinction car les résultats diffèrent selon l'analyse. En analyse partielle, la baisse du prix du blé va accroître la quantité demandée. En analyse d'équilibre général, la quantité demandée peut diminuer : la baisse du prix du blé va réduire le revenu des producteurs de blé et donc leur consommation, ce qui va baisser le prix d'autres biens entrainant une diminution du revenu des autres producteurs. Il va y avoir une contraction de la consommation des autres producteurs, y compris de blé. [...]

[...] La diversité des procédés d'analyse en économie politique 1 – Macroéconomie et microéconomie La microéconomie étudie le comportement du consommateur, d'une firme, de l'Etat, d'un individu. Micro signifiant petit, on étudie une unité individuelle. Les origines remontent à Jevons et Marshall. Les questions abordées sont les suivantes : comment et pourquoi ces unités prennent telle ou telle décision économique ? Quel est le fonctionnement des marchés, lieu de confrontation entre les unités ? Quelle est la réaction des marchés aux politiques publiques et aux conditions économiques générales ? [...]

[...] Par exemple, la formation des prix sur un marché. Quel sera le nouvel équilibre suite à un changement de l'équilibre initial ? On compare deux situations (initiale et finale), c'est une analyse de « statique comparative » Analyse dynamique On découpe le temps en différentes périodes. On va étudier le déroulement du temps à travers différentes périodes ce qui implique d'inclure des périodes d'analyse, de retards. L'exemple classique est la théorie de la production, on distingue deux périodes : le court terme : facteurs de production fixes ; le long terme : le temps est suffisant pour ajuster tous les facteurs. [...]

[...] Cette distinction permet de comprendre des déséquilibres économiques. On peut donner l'exemple du déséquilibre entre épargne et investissement. Ex post, l'épargne est forcément égale à l'investissement puisque tout investissement est financé par l'épargne. En revanche, ex ante il peut très bien y avoir un accroissement de l'investissement sans que l'épargne augmente. On peut penser que l'analyse dynamique est préférable mais plus complexe. Deux situations justifient une analyse statique : si les délais d'ajustement des marchés sont courts ; si on s'intéresse uniquement aux effets à long terme et non à son cheminement – Économie positive et économie normative L'économie positive fait un rapport objectif sur ce qu'est le monde, l'économie normative s'intéresse à ce qui devrait être et formule ainsi des recommandations. [...]