dette publique, collectivités territoriales, protection sociale, éducation nationale, prélèvements obligatoires
La rationalisation de l'appareil étatique quoique nécessaire ne parviendra pas à résorber la dette publique. L'état va devoir redéfinir ses priorités en matière d'action publique. L'activité économique stagnant, la réduction des déficits est devenue prioritaire. Est t'il cependant possible de réduire les dépenses publiques sans impacter l'économie et la société ?
[...] Les plus riches refuseraient également de payer beaucoup plus cher leur assurance privée comme c'est le cas aux États-Unis, ils devront en effet payer deux fois pour eux même et pour les plus pauvres. Aucune réduction des dépenses publiques n'est sans conséquences. S'il y a une coupe budgétaire pour les achats d'équipement militaire, il en résultera des pertes d'emplois chez Dassault ou Thalès. Pareillement si les collectivités limitent leurs investissements cela aura un impact sur l'emploi chez Vinci ou Bouygues. III) La politique du coup de ciseaux Il y a cependant des gains de productivité à dégager dans le fonctionnement de l'état. [...]
[...] La fonction publique hospitalière emploie 1,1 million de personnes. L'état, les collectivités territoriales et la protection sociale emploi indirectement plusieurs millions de personnes en finançant certaines structures : écoles privées, cliniques privées, établissements prenant en charge les personnes âgées, les personnes handicapées la petite enfance, sports et loisirs, transports publics Ils financent également un nombre important d'infrastructures (routes et voiries urbaines, réseau ferré, établissement d'enseignement) ainsi que de nombreux équipements (équipement sportif et culturel, armement Le régime de protection sociale redistribue les revenus entre actifs et inactifs (le versement des retraites représente 290 milliards d'euros par entre bien portants et handicapés, malades ou accidentés du travail (218 milliards annuel), entre actifs occupés et chômeurs (42 milliards d'euros). [...]
[...] La difficile baisse des dépenses publiques. La rationalisation de l'appareil étatique quoique nécessaire ne parviendra pas à résorber la dette publique. L'état va devoir redéfinir ses priorités en matière d'action publique. L'activité économique stagnant, la réduction des déficits est devenue prioritaire. Est t'il cependant possible de réduire les dépenses publiques sans impacter l'économie et la société ? Les dépenses de l'état s'élèvent à 370 milliards d'euros celle des collectivités territoriales à 220 milliards, alors que la protection sociale coute environ 650 milliards. [...]
[...] La rationalisation de l'état ne peut cependant pas réduire à elle seule les dépenses publiques de manière significative et rapide. Les restructurations vont dont un premier temps coûter plus d'argent qu'elles n'en rapportent. Aujourd'hui le risque principal est que la baisse des dépenses publiques ne soit pas accompagnée d'une redéfinition des priorités de l'action publique. Pour économiser 15 milliards d'euros annuel sur 3 ans, l'outil le plus utilisé par les gouvernements est le coup de ciseaux ou coup de rabot en baissant le budget de chaque ministère et en laissant chacun gérer la pénurie à sa manière. [...]
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