Progrès technique, principe de destruction créatrice, croissance économique, pensée schumpetérienne, désindustrialisation
Le schéma relatif aux cycles longs permet d'illustrer le phénomène de destruction créatrice. Ainsi, alors que les mines de charbon fermaient dans les années 70, se développait en parallèle le secteur informatique. Autre exemple : le développement des bornes de service ainsi que les achats des billets de train sur Internet a restructuré les emplois à la SNCF. Un certain nombre d'emploi ont été détruits et d'autre ont été créés dans la conception et la maintenance des programmes informatiques. Les emplois détruits ont été compensés par des emplois à l'intérieur de la SNCF, ou à l'extérieur, ce qui a permis de créer des activités nouvelles.
[...] La croissance économique baisse, c'est la phase de dépression. Cette phase de dépression est considérée comme nécessaire à la reprise de l'activité, c'est-à-dire à une phase d'expansion. C'est en effet durant cette phase que se préparent les innovations qui permettront de relancer l'économie. Les différents types de cycle : Les cycles courts : également appelés cycles de Kitchin, ils ont une durée de vie de 3 ans. Les cycles de moyen-terme : également appelés cycles Juglar, ils ont une durée de vie de huit ans. [...]
[...] Les durées variables s'expliquent par le temps d'assimilation des innovations par le système économique. Description de la phase d'expansion : Les entrepreneurs, reconnus pour leur goût du risque, investissent grâce aux crédits bancaires et n'hésitent pas à recourir à une main-d'œuvre plus importante. Cet investissement se traduit par l'apparition d'innovation qui tire les profits à la hausse. Le progrès technique engendre une hausse de la demande de consommation et par conséquence une croissance économique. L'entreprise est en situation de monopole temporaire, car très rapidement, l'innovation va se diffuser. [...]
[...] Au contraire, d'autres pointent l'effet dévorateur d'emplois à long terme du progrès technique. C'est la thèse notamment exprimée par Jeremy Rifkin (« La fin du travail », 1995). En particulier, le progrès technique fait apparaître du chômage structurel qui touche en particulier les travailleurs les moins qualifiés. Se pose alors la question des inégalités sociales. L'exemple de la désindustrialisation. Au cœur de la question du progrès technique et de destruction créatrice, se trouve la question de la désindustrialisation. Ce débat est très présent dans l'actualité (cf. [...]
[...] Autre exemple : le développement des bornes de service ainsi que les achats des billets de train sur Internet a restructuré les emplois à la SNCF. Un certain nombre d'emploi ont été détruits et d'autre ont été créés dans la conception et la maintenance des programmes informatiques. Les emplois détruits ont été compensés par des emplois à l'intérieur de la SNCF, ou à l'extérieur, ce qui a permis de créer des activités nouvelles. Outils de mesure La destruction créatrice ou plus largement le phénomène cyclique ne se mesure pas en tant que tel. [...]
[...] Dans les économies capitalistes, les innovations technologiques entraînent ce processus de destruction créatrice. Cycles : l'activité économique étant discontinue, elle se traduit par des cycles qui comportent deux phases : une phase A d'expansion de l'activité économique, ainsi qu'une phase B de ralentissement de l'activité économique. Analyse théorique Le progrès technique est source de croissance économique : le rôle de l'innovation La naissance de l'innovation. Pour Schumpeter, la transformation du système économique, qui permet une croissance économique, ne saurait avoir une cause seulement quantitative, mais elle est aussi qualitative. [...]
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