Cours portant sur la régulation par l'état et la politique économique. Les fonctions de l'état ont profondément évolué au cours des siècles notamment au cours des dernières années, l'état moderne est le fruit de cette évolution. Les objectifs de la politique économique, peuvent se décliner en objectifs purement économiques, sociaux et en quasi objectifs.
[...] Les moyens d'intervention sont les suivants : - l'open market : le SBCE peut intervenir directement sur les marchés de capitaux pour orienter et/ou modifier les liquidités disponibles sur ces marchés. Il s'en suit des modifications des taux d'intérêt (des taux élevés renchérissent le coût du refinancement des banques commerciales) - le système de réserves obligatoires (principe selon lequel le SBCE oblige les banques à avoir des réserves sur son compte au prorata de leur activité). Ce mécanisme permet de stabiliser les taux d'intérêt à court terme c'est à dire sur le marché monétaire. [...]
[...] II la politique économique. A les objectifs. Ils peuvent se décliner en objectifs purement économiques, sociaux et en quasi objectifs. Quatre objectifs sont particulièrement importants, ils constituent le carré magique, à savoir : - le plein emploi des facteurs de production - la stabilité des prix - la croissance économique - l'équilibre du commerce extérieur. B les instruments de la politique économique. Afin de définir certains objectifs, il faut pouvoir collecter puis analyser un certain nombre d'informations. Ainsi, les autorités disposent d'instruments de connaissances économiques (comptabilité nationale, statistiques de l'Insee) et d'instruments d'interventions (les différentes politiques économiques). [...]
[...] B la politique monétaire. Elle a pour but d'adapter la création monétaire aux besoins de l'économie et donc de contrôler l'évolution de la masse monétaire. Elle doit également préserver la stabilité de la monnaie tant au niveau national (stabilité des prix) qu'au niveau international (stabilité des taux de change). En effet : - s'il y a trop de monnaie : risque inflationniste et risque de voir baisser la valeur de la monnaie - s'il n'y a pas assez de monnaie : risque de ralentissement de l'activité économique, risque d'augmentation des taux d'intérêt et risque d'augmentation des taux de change. [...]
[...] C'est pourquoi selon les principes marxistes, l'état doit disparaître pour laisser la place à un principe d'autogestion l'état gestionnaire. C'est le prolongement de l'état arbitre c'est à dire que c'est l'état gendarme qui en plus, a des fonctions sociales et économiques. L'état collecte des richesses afin de les redistribuer, c'est en cela qu'il devient providentiel. C'est la conception keynésienne d'une économie avec un secteur privé important en même temps qu'un secteur public non négligeable (économie mixte). En effet, l'économie publique doit être présente pour satisfaire les besoins collectifs, assurer le bien être collectif et se substituer au secteur privé en cas de défaillance(économique et sociale) de celui-ci. [...]
[...] Politique des revenus, nouvelle redistribution par le biais de l'impôt et de la politique sociale). III les principales politiques économiques : la politique monétaire et la politique budgétaire. A la politique budgétaire. Elle peut être de type libéral ou de type interventionniste (keynésienne). - pour les libéraux : 2 principes prédominent : - la neutralité du budget c'est à dire son équilibre (l'état ne doit pas intervenir sur le plan économique) - l'absence de déficit budgétaire (principe de l'orthodoxie financière publique). [...]
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