Milton Friedman, fondateur de l'école monétariste était convaincu que le marché est autorégulateur, que toute intervention publique est nocive. Ainsi, une bonne politique économique consiste à fixer un taux de croissance faible et une masse monétaire constante. Enfin, selon lui, l'inflation modifiant les comportements des acheteurs, il faut faire varier les taux d'intérêts afin que les emprunts (à l'origine de la création monétaire) ne progressent pas plus vite que la production (...)
[...] Pour limiter l'expansion du crédit, les banques centrales peuvent augmenter le taux de réserve obligatoire. Il est de dans la zone euros. Avec l'open-Market, la banque centrale achète ou vend des titres financiers aux banques ou des titres publics (bons du trésor), ce qui permet l'entrée et la sortie de monnaie du marché. Le taux d'intérêt directeur : principal outil des banques centrales Ces dernières peuvent augmenter ou diminuer les taux directeurs. Une augmentation des taux directeurs permettra de lutter contre l'inflation. [...]
[...] Tout ceci se répercutera sur l'année suivante par une hausse soutenue et durable de la croissance et débouchera en théorie sur un cercle vertueux. Cependant on peut trouver certaines failles à cette théorie, puisque Keynes dans son multiplicateur d'investissement dénonce certaines fuites. En effet, on retrouve deux fuites majeures, à savoir d'une part les importations qui viennent concurrencer la production nationale et d'autre part l'épargne qui vient diminuer la capacité de consommation des ménages. Enfin, sur le long terme cette politique peut entrainer une spirale inflationniste par les salaires. [...]
[...] En effet, avec la Lehman Brother, l'autorité centrale américaine a laissé une banque faire faillite (comme en 1929). Si la Fed s'est refusée à injecter encore de l'argent public, JC Trichet affirme que son rôle n'est pas de sauver le système bancaire mais de stabiliser les marchés financiers autant dire qu'il se réserve encore l'abaissement des taux directeurs en denier recours. Même si certains pensent que le seul fait de baisser ces taux seraient suffisant pour re- dynamiser les marché, la BCE semble penser que cela ne servirait qu'a tenter d'endiguer la récession en dopant l'inflation et observe donc le statue quo en conservant son taux généralisé des La stabilité des prix représente un frein pour l'emploi. [...]
[...] La stagflation rend alors difficile la tâche des banques centrales. III - Face à la crise immobilière des subprimes aux États Unis et au fort risque de récession économique qui s'annonce, quelle est l'attitude adoptée par la Fed et la BCE ? À travers les subprimes, on entend la crise immobilière des crédits. Ces crédits à taux variable qui sont basés non pas sur les revenu des ménages, (et donc leurs capacité de remboursement) mais sur la valeur hypothéquée des biens visés. [...]
[...] La BCE s'occupe de la politique monétaire de l'Union Européenne dont l'objectif premier, se défini par l'article 105 du Traité de Maastricht est la stabilité des prix au sein de la zone euro pour préserver le pouvoir d'achat. Elle cible son taux annuel maximum d'inflation à 2%. B. La Federal Reserve System La Federal Reserve System ou plus familièrement la Fed correspond à la banque centrale des États-Unis. Elle est créée le 23 décembre 1913 par le Federal Reserve Act à la suite du Krach de 1907 pour assainir le système bancaire américain. En centralisant l'action des banques régionales, la Fed a établi une politique nationale cohérente. [...]
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