• Un rapport présenté par les économistes du Conseil de l'Analyse Economique :
Le Conseil d'analyse économique ou CAE est une commission d'économistes qui conseille le premier ministre français. Il a été créé en 1997. D'après ses statuts, sa mission est « d'éclairer, par la confrontation des points de vue et des analyses, les choix du gouvernement en matière économique ».
• Les auteurs du rapport :
Quatre économistes - Gilbert Cette, le directeur des prévisions de la Banque de France, Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS, Jean Pisani-Ferry, professeur à Dauphine, et Philippe Aghion, professeur à Harvard – membres du Conseil d'analyse économique – ont présenté à François Fillon, premier ministre le 13 septembre 2007 leur rapport sur les moyens d'accélérer la croissance française, qui peine à dépasser les 2%.
• Les objectifs de ce rapport :
Gagner un point de croissance supplémentaire. Leur conclusion est sans appel : il faut oser une politique de l'offre et lancer toutes les réformes nécessaires en même temps. « Aucune mesure ne suffira par elle-même à restaurer une dynamique de croissance », écrivent-ils.
[...] S'appuyer sur une refonte de l'Enseignement supérieur Le rapport considère que la croissance française sur le moyen et long terme ne peut être que soutenue par les nouveaux métiers de la connaissance et les innovations à haute valeur ajoutée (nouvelles technologies, ingénierie de pointe, développement du secteur tertiaire, expertise juridique, fiscal et stratégique ce qui nécessite de doter la France d'un système universitaire adapté à la compétition mondiale des formations d'excellence. Cela ne peut se traduire que par une plus grande autonomie conférée aux universités dans leurs systèmes de gouvernance, lesquelles doivent en retour accepter d'être évaluées et récompensées en fonction de leurs performances. [...]
[...] Un calendrier stratégique à respecter Les économistes souhaitent que soient mises en œuvre et sans délai les mesures d'accroissements de l'offre de travail. Il s'agit là d'une priorité car les effets de ces mesures se feront le plus rapidement ressentir. Ce projet est aussi socialement prioritaire dans la perspective d'un retour au plein emploi. Du fait de la transformation du chômage latent en un chômage déclaré, il est souvent une étape inévitable : celle de la montée temporaire du chômage. Néanmoins, cette situation sera bénéfice au maintien d'une modération salariale (non-inflation des salaires) qui reste nécessaire dans un contexte de compétitivité dégradée. [...]
[...] Elles sont enfin nécessaires au regard de l'équité, qui ne peut s'accommoder de la persistance dans certains secteurs de rentes sans aucune justification économique. Il faut ensuite chercher à combiner les réformes structurelles du marché des biens et réforme du marché des capitaux pour faire croître les PME et stimuler la croissance. L'accès des PME au crédit et plus largement au marché des capitaux et le droit de la faillite constituent une dimension des réformes qui tend à être négligée. Elle peut pourtant fortement renforcer les effets des réformes sur les marchés du travail et des produits. [...]
[...] Un rapport présenté par les économistes du Conseil de l'Analyse Economique : Le Conseil d'analyse économique ou CAE est une commission d'économistes qui conseille le premier ministre français. Il a été créé en 1997. D'après ses statuts, sa mission est d'éclairer, par la confrontation des points de vue et des analyses, les choix du gouvernement en matière économique Les auteurs du rapport : Quatre économistes - Gilbert Cette, le directeur des prévisions de la Banque de France, Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS, Jean Pisani- Ferry, professeur à Dauphine, et Philippe Aghion, professeurs à Harvard membres du Conseil d'analyse économique ont présenté à François Fillon, premier ministre le 13 septembre 2007 leur rapport sur les moyens d'accélérer la croissance française, qui peine à dépasser les 2%. [...]
[...] Une méthode à appliquer pour réformer Le traitement de choc Face à la gravité de certaines situations, il convient de fuir l'immobilisme et d'expliquer à l'opinion publique, souvent réticente aux changements de grande ampleur que les enjeux sont considérables et presque graves. Le consensus social Les réformes ne se font pas par des acteurs isolés dans une tour d'ivoire. La France pays très susceptible socialement parlant est parallèlement très peu syndicalisée. Un travail de fond est à envisager sur la démocratie patronale et salariale pour que la concertation constructive et le dialogue social précèdent toute réforme notamment celles relatives aux conditions salariales. [...]
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