Tout d'abord, présentons brièvement Karl Polanyi. L'auteur naît à Vienne en 1886, il est diplômé en philosophie et en droit. En 1914, il participe à la création du parti radical hongrois et en devient son secrétaire. De 1924 à 1933, il travaille en tant que journaliste économique et politique. C'est à cette période qu'il devient économiste.
En 1933 suite à l'arrivée au pouvoir d'Hitler en Allemagne et son influence en Autriche, Polanyi s'exile de Vienne pour Londres. En 1940 lors d'un voyage aux États-Unis, il accepta l'offre du Bennington College dans le Vermont où il enseignera l'économie politique et débutera la rédaction de son principal ouvrage. Après la parution de celui-ci il enseigne à l'université de Columbia puis à celle de Toronto, il décède en 1964 (...)
[...] La thèse de l'auteur s'inscrit dans un contexte historique particulier. Celui de l'émergence du fascisme et du nazisme. Selon lui l'économie doit être encastrée dans la société. En effet, il tend à prouver que les origines du cataclysme résident dans la démarche capitaliste par laquelle le libéralisme économique a voulu créer un système de marché autorégulateur L'auteur s'attèle à montrer la construction de ce marché autorégulateur mais surtout sa destruction. L'ouvrage de Karl Polanyi s'articule autour de trois parties ; 1. Le système international 2. [...]
[...] En effet, ceux-ci n'obtiennent le droit de vote qu'après la Grande Guerre. La communauté cherche par auto défense à empêcher les lois du marché de s'établir, d'intervenir dans leur fonctionnement. L'influence directe du commerce international sur un pays passe en premier lieu par sa monnaie et sa cotation au niveau mondial. Avec l'existence de banques centrales, le maintient de l'étalon or et le système monétaire international sont remis en cause. En effet cellesci, par nationalisme monétaire, augmente le volume de monnaie pour appuyer leurs intérêts économiques. [...]
[...] Cela a pour conséquence directe d'éviter l'inflation par la dévaluation et le doute par rapport à la pérennité de la monnaie (crédit sain). L'étalon or stabilise donc la monnaie. On lui accorde la propriété de l'auto équilibre. C'est-à-dire que si la balance des paiements est déficitaire, la monnaie en circulation dans l'économie diminue, ayant pour conséquence directe de faire baisser les prix et d'augmenter la compétitivité internationale du pays. Finalement cette compétitivité revitalise les exportations et permet au pays de récupérer son rang. [...]
[...] Or, dans d'autres pays le thème national est un tremplin car il transcende la politique et l'économie au profit du social. Au niveau de l'organisation politique, le système biparti est supplanté par un gouvernement au parti unique qui se prétend entièrement dévoué à la cause nationale. En conclusion, Karl Polanyi ne croit pas que l'échec de la société de marché n'est pas dû aux guerres, à la lutte des classes ou aux différentes visions politiques. L'échec de la société du 19e siècle vient des mesures qu'elle à prises pour se protéger du marché autorégulateur. [...]
[...] Le Chartisme quant à lui est une conception plus politique du travail. Ce mouvement se bat pour les droits des travailleurs (droit de vote notamment), de meilleures conditions de travail et aussi la création d'un parti politique représentant la classe ouvrière. Les contestations de ces deux mouvements s'amplifient, notamment lors de la période de disette anglaise des années 1840. Néanmoins, après cette période, le capitalisme commence à tenir ses promesses, le niveau de vie augmente et les contestataires disparaissent rapidement. [...]
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