L'auteur de nationalité américaine est une figure emblématique de l'économie tant au niveau de l'élaboration de théories que de l'enseignement. Cet économiste keynésien a notamment été membre du Council of Economic Advisers où sous Ronald REAGAN il prônait la mondialisation. Ce professeur à Princeton, Paul KRUGMAN, livre ses thèses et de nombreuses analyses grâce notamment à son autre activité : le journalisme. Ses admirateurs s'empressent le mardi et le vendredi, de visiter le site Internet du New-York Times où sont affichées ses chroniques. Ses vives critiques envers l'administration BUSH ou encore la finance actuelle et ses analyses économiques de la situation américaine ont un grand succès.
Le journaliste procède ici à une critique complète des différents niveaux de l'économie américaine. Cet ouvrage est alors constitué d'une centaine de chroniques parues pour les magazines : le New-York Times, Slate ou encore Fortune. Les articles sont ici classés chronologiquement et thématiquement ce qui délivre une certaine cohérence à ce recueil de textes.
Le professeur agit ici méthodiquement comme tout économiste confirmé dans le sens où sa méthode est déductive : il considère les faits et en cherche les causes. Il s'en prend tour à tour à la finance, à la politique, aux services publics, aux médias, aux liens étroits entre dirigeants politico-économique et crises ou encore aux motifs de la guerre en Irak.
En bref, l'auteur expose les idées, apporte des éléments, donne les directions, « à vous de juger. »
Deux approches sont à distinguer dans cet ouvrage. Premièrement, l'auteur formule une vive critique au niveau politico-économique. Deuxièmement, le discours est parsemé de réflexions journalistiques et ainsi, il critique le système médiatique dans son intégralité. Dès lors, ce commentaire se déroulera en deux parties.
[...] Il serait souhaitable de compléter ce recueil par Pourquoi les crises reviennent toujours du même auteur pour souligner la démarche d'analyse et y apporter de la matière. Néanmoins, il faut émettre une réserve car le discours de l'auteur est très orienté politiquement et économiquement (adhère aux idées de Michael MOORE). C'est pourquoi, il serait nécessaire de compléter ce thème par la lecture d'un livre proaméricain. Donc, il faut utiliser ce livre pour étudier les crises économiques, le domaine de la finance, le capitalisme et ses limites car l'avis éclairé de l'auteur permet de nombreux compléments. [...]
[...] Le 11 septembre 2001, deux avions charters étaient détournés et propulsés par des terroristes sur les tours du World Trade Center : attaque terroriste. G. W. BUSH ne tarda pas à en faire l'un de ses chevaux de batailles en attaquant l'Afghanistan (où résidaient à priori les terroristes présumés) puis l'Irak pour des motifs assez confus. Ces différentes attaques sont, selon l'auteur, non justifiées. La guerre en Irak a éclaté après que la CIA (Central Intelligence Agency) ait soit disant saisi des informations concernant la présence d'ADM (Armes de Destruction Massive) sur le sol irakien. [...]
[...] Paul Krugman (2004) L'Amérique dérape Great Unraveling: Losing our Way in the New Century”) L'auteur de nationalité américaine est une figure emblématique de l'économie tant au niveau de l'élaboration de théories que de l'enseignement. Cet économiste keynésien a notamment été membre du Council of Economic Advisers où sous Ronald REAGAN il prônait la mondialisation. Ce professeur à Princeton, Paul KRUGMAN, livre ses thèses et de nombreuses analyses grâce notamment à son autre activité : le journalisme. Ses admirateurs s'empressent le mardi et le vendredi, de visiter le site Internet du New-York Times où sont affichées ses chroniques. [...]
[...] En outre, le Président, habituellement hostile à toute décision émanant des pays du Moyen et du Proche-Orient (ces mêmes pays exportateurs de pétrole), laisse penser à une certaine amitié avec certains producteurs pétroliers orientaux. En effet, il affiche des opinions contestables du point de vue purement économique mais il faut savoir que la famille du président à des intérêts pétroliers. Dès lors, l'intérêt économique personnel prime sur l'intérêt de la nation. En bref, la tâche assignée à tout chef de l'Etat 3. [...]
[...] on pense avoir une grande liberté dans le choix de son fournisseur d'accès, de son information. Toutefois, lorsqu'on y regarde de près, les cinq sources télévisées américaines appartiennent à de grands conglomérats si bien que l'information provient de l'AOL Time Warner General Electric Disney Estaing house News Corp. et Internet ne réduit en rien leur influence. Bref [ ] une poignée d'organisations apportent l'information à la majorité de la population : elles ont des intérêts commerciaux majeurs qui, inévitablement, les exposent à la tentation de présenter l'actualité sous un certain jour, et plus généralement de courtiser le parti au pouvoir. [...]
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