L'intégration économique des migrants et la valorisation de leur épargne, Rapport Milhaud, France, autorités publiques, secteurs bancaires et financiers, intégration des migrants
Est considérée migrant ou immigré « toute personne née étrangère à l'étranger et résidant en France depuis au moins un an ».
- Les migrants rencontrent encore de nombreuses difficultés pour leur intégration économique en France.
- L'obligation économique des migrants vis-à-vis de leur pays d'origine freine l'intégration dans le pays d'accueil.
- L'envoi d'argent par les migrants a paradoxalement peu d'impact sur le développement de leur pays d'origine.
[...] - un souhait d'accession à la propriété peu satisfait Le taux de migrants propriétaires d'un logement est de 35,4% (contre 57% pour les ménages non immigrés). Le désir d'accession des migrants à la propriété est réel, mais ce désir est supérieur dans le pays d'origine par rapport à la France. C'est pourquoi, en partie, le taux de propriété reste faible. [...]
[...] Rocca DGCID (novembre 2006) Est considérée migrant ou immigré toute personne née étrangère à l'étranger et résidant en France depuis au moins un an Constats du rapport : - les migrants rencontrent encore de nombreuses difficultés pour leur intégration économique en France - l'obligation économique des migrants vis-à-vis de leur pays d'origine freine l'intégration dans le pays d'accueil - l'envoi d'argent par les migrants a paradoxalement peu d'impact sur le développement de leur pays d'origine l'intégration économique des migrants en France reste difficile Le niveau de vie des migrants est inférieur de 26% à la population totale de la France. Ce fait se traduit par : - un mauvais accès à l'équipement bancaire Le taux de bancarisation des migrants est de ( pour la population totale) - un difficile accès à l'emploi Le taux de chômage des migrants habitant en France et originaires d'un pays hors Union européenne est de contre pour les personnes originaires de l'Union européenne. Les facteurs de handicap sont : la non-maîtrise de la langue, la discrimination, la concurrence des immigrés en situation irrégulière. [...]
[...] - Ces transferts servent : o à financer pour 75% des dépenses de consommation o à financer pour 15% des habitats et pour des investissements collectifs dans les villages d'origine o à financer pour des investissements économiques individuels souvent à véhiculer des apports spontanés immatériels : attitudes sociales (fécondité), valeurs (nécessité de l'éducation des enfants), etc. - Ces transferts ont un poids conséquent sur les revenus des migrants : o ils représentent en moyenne 15-25% des revenus des migrants salariés o leur prix est élevé en France du fait de la structure des coûts et du manque de concurrence entre les organismes de transferts de fonds. [...]
[...] Recommandation : il est indispensable que les secteurs bancaires et financiers mais aussi les autorités publiques se mobilisent à différents niveaux en France, pour une meilleure intégration des migrants dans les pays d'origine, pour valoriser les transferts des migrants - agir sur l'environnement des transferts en favorisant l'utilisation des canaux officiels par : la diminution du risque de change (ouverture de comptes en devises dans une banque du pays d'origine) la diminution du différentiel de taux de change (par prime de change) la bonification du taux de rémunération des comptes des migrants - faciliter les transferts par la diminution des coûts - favoriser l'accompagnement financier des transferts en encourageant l'investissement dans les pays d'origine. En effets, les migrants rencontrent des difficultés pour obtenir des financements complémentaires (rareté des ressources à moyen/long terme, absence de dispositif de garantie adapté, méconnaissance de l'emprunteur par l'établissement prêteur). [...]
[...] L'intégration économique des migrants et la valorisation de leur épargne Rapport MILHAUD (septembre 2006) note de lecture Documents de référence - Rapport réalisé par Ch. Milhaud (septembre 2006) - Note de G. Cruse AFD (octobre 2006) - Note de M. [...]
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