La fatalité grecque: un scénario prévisible, politique budgétaire, zone Euro, crise grecque, George Papandréou, Grèce
L'auteur rappelle dans ce texte le scénario de la crise grecque de manière claire, à partir de la réévaluation du niveau de déficit de la fin de l'année 2009, lorsque le Premier Ministre, George Papandréou, a annoncé que son prédécesseur aurait falsifié le chiffre du déficit qui serait de 12,7% du PIB en 2009 et non de 6%. En novembre 2009, la Grèce est donc confrontée à une crise de la dette. Cette crise est renforcée par la spéculation financière et l'absence d'une politique budgétaire commune à la zone Euro.
[...] Dans le même temps, les taux de rendements de la dette grecque ont augmenté. Ceci a donc entraîné une spéculation à la hausse sur les CDS et à la baisse sur les titres. Les agences de notation ont dégradé la note souveraine de la Grèce de à BBB+, provoquant une hausse des taux d'intérêt obligataires. -Le sauvetage : Par le gouvernement : il a mis en place une politique budgétaire restrictive début 2010, avec une baisse des dépenses publiques et une hausse des impôts, sous la pression des autres pays européens. [...]
[...] Concernant la fonction publique: aucune création de postes, une réduction de 10% des salaires et le gel des pensions en 2010. L'objectif était de ramener le déficit public dans les limites du Pacte de stabilité et de croissance européen (PSC) en 2012. L'aide européenne: L'Eurogroupe a mis en place un plan d'aide préventif garantissant à la Grèce l'obtention d'un taux préférentiel à pour des prêts s'élevant à 45 milliards d'euros. Deux actions ont suivi : - un plan de 110 milliards d'euros pour aider la Grèce (80 milliards de prêts par les pays de la zone Euro milliards de prêts du FMI). [...]
[...] Ils ont une monnaie commune, la crise grecque a entraîné une dépréciation de l'euro qui a eu des conséquences sur l'ensemble de la zone. Le PSC ne tient pas compte des effets cycliques de l'activité. L'auteur propose une règle économique imposant un rééquilibrage budgétaire en période de croissance et une action budgétaire différente en période de récession ou faible croissance. Ainsi, en Grèce, la période de croissance à environ entre 2000 et 2007, aurait pu permettre un assainissement des finances publiques. [...]
[...] Les principaux moteurs de la croissance grecque sont la consommation publique, la consommation privée et l'investissement. Or le taux de chômage a atteint 14,8% en décembre 2010 et une baisse des revenus des ménages entraîne une baisse des recettes fiscales. La lente réduction du déficit est donc plus due à une baisse des dépenses qu'à une hausse des recettes, donc les possibilités en matière fiscale, pour augmenter les recettes, restent importantes. L'auteur insiste sur la nécessité de fonder une politique budgétaire européenne. [...]
[...] S'inspirer des causes pour en tirer des solutions : La Grèce a connu une forte croissance dans les années 2000 et des taux d'intérêt bas dus à son entrée dans la zone Euro. Elle a donc mis cela au service d'une augmentation des dépenses publiques creusant ainsi les déficits public et commercial. Elle n'a en parallèle pas mis en place les réformes structurelles et fiscales nécessaires pour garantir la subsistance du système. La Grèce connaissait une grande évasion fiscale, la sous déclaration des revenus s'élevait à 10%. L'économie souterraine, quant à elle, était estimée à 25% du PIB contre une moyenne de 14% pour les pays de l'OCDE . [...]
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