fiche de lecture, éléments d'économie politique pure, Léon Walras, Charles Coquelin, théorie néo-classique, économiste français, production de richesse, industrie, richesse sociale
En 1874, Léon Walras (1834-1910), un économiste français, publie Éléments d'économie politique pure, dans lequel il chercher à appréhender les faits économiques comme des relations. Ce livre est un des ouvrages fondateurs de la théorie néo-classique. Il structure sa théorie sous forme de plusieurs leçons. Il entreprend d'abord un travail de redéfinition de l'économie (Leçon 1), distingue la science de la morale et de l'art (Leçon 2), s'intéresse ensuite à la rareté et à la valeur d'échange (Leçon 3) pour finir sur l'économie comme étant une science appliquée (Leçon 4).
[...] Ainsi, elle sera plus ou moins élevée selon sa rareté. Elle est également déterminée par le seuil maximal que le consommateur est prêt à payer et le seuil minimal auquel le producteur est prêt à vendre. Suite à cela, Walras explique mathématiquement la valeur d'échange avec des équations et intègre les mathématiques au sein de l'économie. Il revendique même que la théorie de la valeur d'échange est une branche des mathématiques oubliée par les mathématiciens. Cette discipline serait l'économie politique pure, et se distingue ainsi de l'économie politique appliquée. [...]
[...] Il différencie donc les faits humanitaires qui sont un rapport entre chose et personne et n'entre personne et personne. Dans le premier cas, Walras emploie les termes d'industrie ou d'art qui forment la science appliquée (qui se base sur l'utile et le vrai) alors que dans le second cas, il emploie le terme de mœurs qui fonde la science morale (qui se base sur la justice). III. La richesse sociale Walras se concentre sur la richesse sociale dans sa troisième leçon. [...]
[...] Adam Smith entreprend la science économique comme reposant sur le fait de pouvoir procurer au peuple un revenu et de fournir à l'État un revenu suffisant pour le service public. Walras remarque cependant que cette définition n'est pas scientifique, car elle n'est pas entièrement désintéressée et n'aboutit pas sur des vérités et n'identifie pas l'objet de cette science, mais la caractérise plutôt par ses applications. Jean-Baptiste Say quant à lui considère que l'économie a pour objet « de faire connaître les moyens par lesquels les richesses se forment, se distribuent et se consomment ». [...]
[...] Eléments d'économie politique pure - Léon Walras (1874) En 1874, Léon Walras (1834-1910), un économiste français, publie Éléments d'économie politique pure, dans lequel il chercher à appréhender les faits économiques comme des relations. Ce livre est un des ouvrages fondateurs de la théorie néo-classique. Il structure sa théorie sous forme de plusieurs leçons. Il entreprend d'abord un travail de redéfinition de l'économie (Leçon distingue la science de la morale et de l'art (Leçon s'intéresse ensuite à la rareté et à la valeur d'échange (Leçon pour finir sur l'économie comme étant une science appliquée (Leçon 4). [...]
[...] Il reprend ainsi les propos de Charles Coquelin qui entreprend une distinction entre art et science. L'art serait « une série de préceptes ou de règles à suivre » qui « conseille, prescrit, dirige » tandis que la science réside dans « la connaissance de certains phénomènes ou de certains rapports observés ou révélés » qui « observe, expose, explique. » Il ajoute que les deux éléments entretiennent un rapport bénéfique l'un à l'autre : l'art peut mettre en lumière des phénomènes qui enrichira la science et la science n'a de sens que si l'art met à profit ces connaissances. [...]
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