Économie de l'euro, Agnès Bénassy, Quéré et Benoît Coeuré, vie économique, politique monétaire, gouvernants, zone euro
En janvier 2009, les Européens ont fêté les dix ans de l'euro, une monnaie qui a été imaginée dés la fin des années soixante, et qui lui aura fallu près de 30 ans pour être finalement mise en circulation en 2002.
Le rapport Werner remis en 1970 propose une unification monétaire en plusieurs étapes qui doit prendre fin en 1980, mais suite à l'effondrement du SMI de Bretton Woods en 1971 et du premier choc pétrolier le projet est abandonné temporairement.
En 1979, Valéry Giscard d'Estaing et Helmut Schmidt impulsent le système monétaire européen (SME) afin de créer une zone de stabilité en limitant les fluctuations des taux de changes. L'European Currency Unit (ECU) qui rassemble un panier de monnaie est alors créée. Lors de l'âge d'or du SME (1987-1992) où la stabilité et l'élargissement à de nouvelles monnaies se réalisent, une libéralisation complète des mouvements de capitaux est alors instaurée. L'intégration monétaire européenne devenant alors inévitable : car il est impossible de concilier la stabilité des taux de change, la mobilité des capitaux et l'autonomie des politiques monétaires nationales, c'est le triangle d'incompatibilité identifié par Robert Mundell dans les années -60. En l'absence de contrôle des changes, tout écart de taux d'intérêt se traduit par des mouvements de capitaux vers le pays où ceux-ci sont les plus élevés et les politiques les plus crédibles, en l'occurrence l'Allemagne.
[...] Chaque gouverneur se réunis au Conseil et applique le principe une personne = 1 voix. En outre, ils doivent faire passer les intérêts de "l'union fédéral" avant les intérêts du pays qu'il représente. La politique monétaire en action La boîte à outil de la BCE La BCE créer de la monnaie en reprenant à son actif des titres apportés par des banques et en payant ces titres avec de la monnaie dite monnaie banque centrale. Lorsqu'elle prête de l'argent à des institutions financière, elle leur oblige de conserver un dépôt minimum appelé réserves obligatoires. [...]
[...] " Jacquet et Pisani-Ferry (2000) ont proposé un "code de conduite" pour les politiques de la zone euro, avec des règles de comportements définis à l'avance en fonction du type de choc subit dans la zone euro. Cependant pour Alesina et al (2001) cela remettrait en cause l'indépendance de la BCE, la coordination des Etats serait impossible, il suffirait que ceux-ci "balaye devant leur porte". Au final, le traité de Maastricht est un compromis de ces deux visions : la coordination des gouvernement entre eux est encouragé mais pas celle des gvmts avec la BCE. [...]
[...] L'European Currency Unit (ECU) qui rassemble un panier de monnaie est alors créée. Lors de l'âge d'or du SME (1987-1992) où la stabilité et l'élargissement à de nouvelles monnaies se réalisent, une libéralisation complète des mouvements de capitaux est alors instaurée. L'intégration monétaire européenne devenant alors inévitable : car il est impossible de concilier la stabilité des taux de change, la mobilité des capitaux et l'autonomie des politiques monétaires nationales, c'est le triangle d'incompatibilité identifié par Robert Mundell dans les années -60. [...]
[...] Quelle surveillance pour le secteur bancaire européen ? Le marché interbancaire était déjà très intégré. Ce sont surtout les banques de détail qui via des concentrations sont devenus transnationales ex Dexia. Ainsi le problème de l'insolvabilité des banques qui présentent un risque systémique relève des Etats. La crise financière a accéléré le processus de surveillance des banques à l'échelle européen avec la création du Comité européen de risque contrôlé par la BCE. Reste à savoir comment se partager les coûts du sauvetage des banques entre les Etats. [...]
[...] Enfin deux ans plus tard, les monnaies de la zone euro disparaissent pour devenir des subdivisions de l'euro. Cinq critères sont nécessaire à l'entrée d'un pays dans la zone euro : - le niveau de déficit des administrations publiques doit être inférieur à du PIB - leur dette inférieur à 60% du PIB - l'inflation ne doit dépasser la moyenne des trois pays où elle est la plus basse - les taux d'intérêts à long terme - la stabilité du taux de change pendant deux ans sans dévaluation. [...]
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