Fiche de lecture de l'ouvrage classique de Claude Jessua paru aux PUF, Le Capitalisme. Cet ouvrage est une introduction très claire du concept de "capitalisme". Son histoire y est abordée, ainsi ses origines, son avenir. D'autre part, les relations entre capitalisme et économie de marché sont rigoureusement explicités. Enfin, l'auteur met en exergue la manière dont l'Etat influence le capitalisme.
[...] Désormais, il n'a plus d'adversaire (chute du communisme), mais il a deux modèles : rhénan et anglo-saxon (cf. M. Albert). Le modèle rhénan a des limites : augmentation des politiques de l'offre et non plus de et politiques keynésiennes contestées ; alors que le modèle US fonctionne (USA chômage, c'est-à-dire le plein-emploi). Sorte d'américanisation des politiques économiques, de la gestion de la capitalisation de la Bourse de Paris sont aux mains d'investisseurs étrangers). Les pays doivent conserver leurs traits fondamentaux. S'il en est ainsi, le capitalisme sera bien devenu la forme économique dominante de notre modernité. [...]
[...] L'urbanisation : la révolution communale (IX-XIVème s.) = passage d'une économie rurale à une économie urbaine en Europe essentiellement. Avant villes peu nombreuses et de taille médiocre. Dans les villes, les bourgeois s'associaient par un serment communal II) Les rythmes de l'activité économique A. Maddison distingue 5 phases : 1820-1870 : Taux de croissance annuel moyen du PIB : 1%. RI et échanges extérieurs. 1870-1913 : 1,3%. Diffusion progrès et plus grande mobilité des facteurs, Etat libéral. 1913-1950 : 0,9%. Protectionnisme et guerre. [...]
[...] Traité de Maastricht : objectif de stabilisation des prix. Soit de moyenne sur toute la période. Analyse Schumpeter : trois cycles et destruction créatrice. La mondialisation de l'économie est bien devenue le caractère dominant du capitalisme contemporain. III) Le capitalisme et les pouvoirs Relations à double sens entre le capitalisme et les pouvoirs : - le passage de l'ordre féodal au capitalisme a consisté en une substitution du pouvoir des marchands aux pouvoirs seigneuriaux. Dans ce processus d'émancipation, on observe toutefois que les bourgeois se sont souvent appuyés sur le pouvoir central qui tenait lui-même à s'affirmer aux dépens des grands feudataires - mais aussi le pouvoir royal a souvent utilisé l'appui des bourgeois pour combattre des vassaux trop turbulents et ambitieux Emergence d'un Steuerstaat (Schumpeter), c'est-à-dire d'un Etat fiscal rendu nécessaire par le coût croissant des opérations militaires et des armements. [...]
[...] - Ordre féodal : de la défense à l'expansion : 1er souci = sécurité. Vestiges de l'ancien Empire romain d'Occident assiégés par (IX et Xème s.) : Arabes ou Sarrasins (du Sud), Vikings ou Normands (Nord), Germains et Huns (Est). Milieu VIII- début Xème Empire carolingien avait tenté restauration Empire romain. Grands mouvements de population puis stabilisation. Priorité donnée à la défense donc les petites gens se mettent sous tutelle. Activités essentiellement agricoles dans des microsociétés autosuffisantes. échanges et décadence des villes. [...]
[...] Il est souverain, comme le peuple en matière politique. - au sein de l'entreprise : principe un actionnaire - un dividende - une voix Parenté mise en exergue par Hayek (La route de la servitude, 1944): de même qu'une économie de marché serait à la longue incompatible avec un système politique totalitaire, de même une économie centralisée conduirait à la disparition de la démocratie politique. IV) L'Etat et l'économie de marché Reprise des fonctions mises en exergue par R. Musgrave (1979) : fonction allocative (affectation des ressources productives, ex : production de biens collectifs, externalités, services publics fonction de redistribution [loi de Wagner : Dépenses publics urbanisation et individualisme. [...]
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