Le Fonds Monétaire International, en collaboration avec la Banque Mondiale, est un véritable organisme mondial visant à réguler l'économie mondiale et aider les pays en difficulté à appliquer une politique économique stable. A sa tête Dominique Strauss-Kahn. Le FMI qui est en déficit depuis de nombreuses années a finalement décidé de changer récemment ses politiques d'ajustements afin de trouver de nouvelle solution pour réguler efficacement les différents problèmes mondiaux, et donc aussi ses propres problèmes. Effectivement, l'année 2008 s'annonce particulièrement difficile selon certains économistes et c'est pour cela que la FMI a décidé de revoir sa politique afin de pouvoir répondre au problème que risque de connaitre le marché en 2008.
Nous allons donc dans ce travail nous efforcer de comprendre tout d'abord ce qu'est véritablement le FMI et son rôle, puis comprendre les raisons de ce changement de politique, vers un ajustement de type conjoncturel. Cela signifie donc le passage d'un certain libéralisme, vers un « policy-mix », c'est-à-dire un mélange de politique. Notre plan va donc s'articuler en deux parties, l'une concernant le fonds monétaire et son ancienne politique, et l'autre concernant les difficultés rencontrées par le Fonds Monétaire International, sa nouvelle politique, et sa présence dans certains pays.
Tout d'abord l'important est donc de comprendre plus précisément ce qu'est le Fond monétaire International, et son fonctionnement puis d'étudier sa politique précédente qui est d'ajustement structurel afin de comprendre pourquoi un tel changement de politique qui passe d'un certain libéralisme vers un policy mix.
[...] Il signifie traduit de l'anglais vers le français le dosage des différentes politiques. Il s'agit donc de comprendre ce qu'est une politique budgétaire, et de la distinguer d'une politique monétaire afin de comprendre ce concept de policy mix. -La politique monétaire est un ensemble d'actions généralement mises en place par la Banque Centrale, qui agit sur l'offre de monnaie dans le but de remplir son objectif de stabilité des prix. Le but est donc de conserver la valeur d'une monnaie d'un pays, que ce soit à l'intérieur et à l'extérieur du pays. [...]
[...] Le programme économique qui sous-tend un accord est formulé par le pays en consultation avec l'institution, puis soumis au Conseil d'administration du FMI dans une «lettre d'intentions». Les étapes de suivi de ce programme sont appelées conditionnalités, qui sont autant d'objectifs à atteindre et de moyens à mettre en oeuvre. Elles sont négociées d'accords partis et visent le retour à l'équilibre budgétaire et à la croissance. Les conditionnalités sont les suivantes : Politique d'austérité (qui cherche à réduire les coûts et les dépenses) Privatisation des entreprises d'État : le but est soit d'élaguer les entreprises qui pèsent sur le budget de l'état par leurs déficits chroniques, soit de réaliser l'actif pour diminuer l'endettement pour les entreprises rentables Combat contre la corruption Non-discrimination de l'investissement : augmentation des droits des investisseurs étrangers Réformes visant à supprimer les entraves au développement économique Le programme comporte en général une partie macroéconomique, qui définit la politique économique générale future du pays pour revenir à la croissance et réduire la pauvreté (indispensable pour obtenir la facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance et une partie plus technique qui détaille les réformes envisagées pour sortir le pays de sa mauvaise situation. [...]
[...] Certains dirigeants des pays en développement s'insurgent contre cette règle, tel le président de la Commission de l'Union africaine Alpha Oumar Konaré qui voudrait en finir définitivement avec cette règle. Cette règle est également critiquée par le ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, qui estime que ce système de sélection est également injuste envers les autres grands pays du monde tels le Brésil, l'Inde ou la Chine La répartition des droits de vote pose pour certains la question de l'équité du FMI : dans La Grande Désillusion, l'économiste américain Joseph Stiglitz fait par exemple du FMI une institution au service de son principal actionnaire, les États-Unis. [...]
[...] Le FMI lui-même a reconnu quelques erreurs dans sa politique et entamé des réformes. La mise en place de taxes sur des services publics comme l'éducation et la santé,la suppression ou la diminution des aides publiques pour l'éducation aurait dans certains pays handicapé la formation et nuit à la croissance. De même, des suppressions de programmes de santé auraient laissé le SIDA dévaster des populations, ainsi que l'économie en décimant la main-d'œuvre. Des politiques pour augmenter les exportations et l'extraction de ressources naturelles. [...]
[...] Certains qualifient le FMI d'institution au service de grands pays qui le financeraient pour imposer leurs vues économiques. Prévoyant une grande crise économique en 2008, les FMI a décidé de changer de politique, passant ainsi d'une politique dite d'ajustement structurel a une Policy mix keynésienne leur permettant d'avoir plus de contrôle sur la masse monétaire grâce à un mélange de politique qui influent les taux d'intérêt et les revenus. Bibliographie http://ses.ac-bordeaux.fr/ http://www.supportscoursenligne.sciences-po.fr http://www.imf.org/external/np/exr/facts/fre/glancef.htm Kauffman quel avenir pour le keynésianisme ? [...]
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