Jeunes, politique, abstention, crise, devoir civique, élection présidentielle 2002
En France, depuis les années 2000, l'implication des jeunes dans la vie de la cité et leur participation électorale - ou plutôt sa faiblesse - reviennent régulièrement dans les débats. Elles sont même au coeur de maints programmes d'action. Pourtant lors de manifestations, les jeunes semblent de plus en plus présents. Alors peut-on faire réellement de ce groupe « jeunes » une entité homogène et la participation électorale et l'engagement politique chez les jeunes présentent-ils réellement des spécificités et si oui, lesquelles ?
[...] Pourtant, si l'on peut constater chez eux une crise du crédit accordé à la classe politique, Force est tout de même de constater que le jeunes français sont nettement moins nombreux que les jeune des pays nordiques à faire partie d'organisations politiques ou syndicales mais par contre nettement plus enclins à manifester. Faut il y voir une question de moyenne d'âge de la classe politique française (la moyenne d'âge au parlement néerlandais étant de 30 ans) ? [...]
[...] Pour s'engager les jeunes ont besoin d'enjeux forts et saillants, que ce soit pour adhérer à un parti, à une association ou tout simplement pour voter. La mobilisation est plus forte quand les enjeux sont clairs, ils sont plus pragmatiques. Ils sont portés par des valeurs, la tolérance, les droits de l'homme, le respect de l'autre, la justice sociale, ou encore l'égalité. (Doc Conclusion S'ils votent moins que leurs aînés, les jeunes français se sentent pleinement concernés. S'ils peuvent être en retrait du jeu électoral, ils peuvent être aussi des acteurs, au premier rang de la mobilisation collective.L'implication dans la vie politique se fait donc de manière différente mais on ne peut parler de désintérêt . [...]
[...] Un rapport plus intermittent au vote apparaît maintenant bien installé dans les jeunes générations, davantage que dans celles qui les précèdent. une attitude non-conformiste De plus, Pierre Bréchon (doc5) note que les jeunes ne se sentent pas concernés par le clivage gauche-droite. Ils ne sont pas prêts comme par le passé à épouser une seule et même ligne politique, les jeunes ne se distinguent pas en cela du reste de la population. L'abstention record aux dernières élections régionales, confirmant une tendance générale entamée il y a plusieurs années, est là pour le rappeler. [...]
[...] LES JEUNES ET LA POLITIQUE devoir sciences économiques 1ère ES En France, depuis les années 2000, l'implication des jeunes dans la vie de la cité et leur participation électorale - ou plutôt sa faiblesse - reviennent régulièrement dans les débats. Elles sont même au cœur de maints programmes d'action. Pourtant lors de manifestations, les jeunes semblent de plus en plus présents. Alors peut-on faire réellement de ce groupe jeunes une entité homogène et la participation électorale et l'engagement politique chez les jeunes présentent-ils réellement des spécifités et si oui, lesquelles ? [...]
[...] Dès le premier tour des élections législatives, la moitié des jeunes de ce pays se retire du jeu électoral en ne participant pas au scrutin ( des 18-25 ans, contre de l'ensemble du corps électoral). Leur retrait est beaucoup plus affirmé que dans les autres classes d'âge : 29 points d'écart en moins par rapport à leur participation au second tour de l'élection présidentielle. En réalité, les jeunes ne se désintéressent pas de la politique, ils s'y intéressent autrement. Cela est dû à de multiples facteurs comme leur âge, et l'évolution de leurs comportements. [...]
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