En 1990, sur 100 ouvriers non qualifiés, plus de 18 étaient au chômage, selon le Bureau International du Travail. C'est une catégorie très touchée par ce phénomène dans la mesure où la même année, sur 100 actifs, plus de 9 seulement étaient au chômage. Le BIT entend par chômeur toute personne sans emploi, disponible pour travailler et à la recherche d'un travail. Afin de remédier à cette situation, des mesures ont été prises en 1993 visant à réduire le coût du travail, c'est-à-dire baisser les salaires nets ou réduire les charges sociales. Les travailleurs peu qualifiés et les plus touchés par le chômage sont surtout les femmes, les immigrés et les jeunes. Dans quelle mesure une baisse des salaires nets et des charges sociales est-elle efficace pour la réduction du chômage chez les peu diplômés ? Nous allons voir dans un premier temps qu'une diminution des charges d'exploitation participe au recul du chômage des travailleurs peu qualifiés. Dans une seconde partie, nous étudierons les limites de cette solution et les autres mesures préconisées pour pallier au maximum le problème du chômage.
[...] Pour conclure, la réduction du coût du travail est un moyen efficace pour diminuer le chômage des travailleurs peu qualifiés dans la mesure où on suit les théories classiques. De plus, il est nécessaire de reconvertir les travailleurs précaires en leur assurant une formation pour travailler dans une branche en émergence. Aussi, il existe des indemnisations en faveur des chômeurs telles que le salaire minimum, RMI, régime d'assurance. Cependant, le coût du travail, malgré ses effets positifs sur l'emploi, ne permet pas une réduction flagrante du chômage chez les travailleurs peu qualifiés. [...]
[...] La réduction du coût du travail permet-elle de réduire le chômage des travailleurs peu qualifiés ? (2002) En 1990, sur 100 ouvriers non qualifiés, plus de 18 étaient au chômage, selon le Bureau International du Travail. C'est une catégorie très touchée par ce phénomène dans la mesure où la même année, sur 100 actifs, plus de 9 seulement étaient au chômage. Le BIT entend par chômeur toute personne sans emploi, disponible pour travailler et à la recherche d'un travail. Afin de remédier à cette situation, des mesures ont été prises en 1993 visant à réduire le coût du travail, c'est-à-dire baisser les salaires nets ou réduire les charges sociales. [...]
[...] Section II Les limites de la réduction du coût du travail et les autres facteurs réduisant le chômage des travailleurs peu qualifiés La théorie keynésienne considère que la solution au problème du chômage est l'augmentation des salaires. Keynes précise que le chômage est dû à une non-correspondance du niveau de qualification des chômeurs avec le profil recherché par les entreprises. Il y a sous-emploi, le chômage est involontaire. Le salaire d'efficience contrairement au salaire minimum profiterait aux travailleurs peu qualifiés. [...]
[...] Enfin, les mesures de 1993 qui préconisaient une réduction du coût du travail portent leurs fruits de 1994 à 2000. Effectivement, sur 100 actifs 12 sont au chômage en 1994 contre 10 en 2000. Cette baisse est notamment marquée chez les ouvriers non qualifiés qui passent de près de 23% à 19% de taux de chômage. La réduction du coût du travail fait diminuer le chômage chez les travailleurs non qualifiés, réduit le turn over, encourage la formation et motive les salariés. [...]
[...] Section I La réduction du coût du travail réduit le chômage des travailleurs peu qualifiés Les néoclassiques considèrent le salaire, établi en fonction de l'offre et de la demande, comme un coût qu'il faut réduire au maximum. Ils estiment également que toute personne qui souhaite travailler peut être embauchée au salaire d'équilibre, en général en dessous de leurs exigences. Donc, les travailleurs peu qualifiés peuvent selon cette théorie obtenir un emploi, si ces personnes sont au chômage c'est leur choix (libre arbitrage entre oisiveté et travail). [...]
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