Politiques de santé, accès aux soins, équité, conditions économiques, système de santé, France, accompagnement psychologique, prévention, systèmes d'assurance maladie, système libéral
L'accès au soin pose problème dans la mesure où il englobe des impératifs à la fois sanitaires et économiques. Trois systèmes principalement se proposent de trouver des solutions différentes (Bruno Palier) : les systèmes nationaux de santé, les systèmes d'assurance maladie et le système libéral. Cependant, aucun de ces systèmes ne couvre la totalité des dépenses de santé, et il s'opère toujours un partage, plus ou moins grand, des dépenses entre le public et le privé, en vertu duquel on peut déterminer l'équité d'un système de santé. Chacun de ces systèmes se heurte de surcroît à l'augmentation des coûts de santé, qu'ils soient majoritairement pris en charge par le privé ou par le public, dans un contexte économique difficile, où les états sont soucieux de limiter le déficit public, les entreprises désireuses d'alléger le fardeau des cotisations liées à l'emploi, et où il s'agit néanmoins de garantir l'accès aux soins des plus pauvres et des moins bien portants. L'accroissement de ces coûts conduit les régimes publics à abandonner de plus en plus de part au régime privé, posant la question de l'équité dans l'accès aux loin et des inégalités dans la prise en charge.
[...] La proportion croissante de la complémentaire santé en France dans la prise en charge des soins médicaux et témoigne d'une tendance à la libéralisation du système de santé de français ou la part de l'Assurance maladie tend quant à elle à diminuer, et incarne une solution partielle et encore imparfaite à ces problèmes, source d'inégalités importantes (Marc Perronin, Aurélie Pierre, Thierry Rochereau). Par ailleurs, l'examen des différents parcours de soins dans le domaine psychiatrique en France, au gré des différentes structures qui y président, fournit un exemple des profondes disparités qui obscurcissent précisément la manière de prodiguer efficacement ces soins. [...]
[...] L'accroissement de ces coûts conduit les régimes publics à abandonner de plus en plus de part au régime privé, posant la question de l'équité dans l'accès aux loin et des inégalités dans la prise en charge. Le souci de l'équité dans l'accès aux soins ne saurait se passer de l'examen préalable des conditions économiques qui le déterminent, et de l'incertitude qui caractérise l'état de santé en général. Ce calcul économique, dont tous les protagonistes de l'acte médical doivent avoir conscience autant qu'il est possible, répond à la nécessité de prévenir des problèmes comme par exemple l'explosion des dépenses de santé au détriment d'autres dépenses, la sous-prévention et la surconsommation résultant de la fausse impression, dans certains systèmes, de gratuité de l'acte médical. [...]
[...] Le but de l'accompagnement psychologique s'accorde avec les principes qui régissent une politique de santé qui mette l'accent sur la prévention, et qui consiste donc au premier chef à créer des environnements sains et favorables. C'est pourquoi cette prise en charge psychologique ne doit pas être négligée par le couple régime obligatoire/complémentaire santé, au risque de ne pas garantir l'accès des soins à tous les patients souffrants de pathologie mentale. Il est nécessaire de parvenir, par l'interaction entre les deux, à un équilibre qui ne fasse pas dépendre la qualité des soins de son mode de financement, et ne conduise pas à la détérioration des services publics au profit d'un secteur privé. [...]
[...] Politiques de santé : l'équité dans l'accès aux soins L'accès au soin pose problème dans la mesure où il englobe des impératifs à la fois sanitaires et économiques. Trois systèmes principalement se proposent de trouver des solutions différentes (Bruno Palier) : les systèmes nationaux de santé, les systèmes d'assurance maladie et le système libéral. Cependant, aucun de ces systèmes ne couvre la totalité des dépenses de santé, et il s'opère toujours un partage, plus ou moins grand, des dépenses entre le public et le privé, en vertu duquel on peut déterminer l'équité d'un système de santé. [...]
[...] Cet exemple illustre les difficultés propres au domaine médicales et à la manière dont il est lié à des impératifs économiques et moraux et dont il doit unir deux logiques : celle qui a trait au patient, pris individuellement, et dont se chargent les professionnels de la santé, et celle de la santé publique qui veille à la santé des citoyens pris dans leur ensemble. La prévention est un facteur essentiel afin de garantir la bonne santé individuelle et le bon fonctionnement d'un système de santé qui se veut solidaire et accessible à tous, tout en limitant au maximum ces dépenses. La prévention consistant à promouvoir des comportements responsables ou à poser les conditions d'une existence moins contrainte, la psychologie peut jouer un rôle primordial afin de diminuer la souffrance, qu'elle soit physique ou psychiatrique, qui est aux fondements de l'acte de soins. [...]
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