Malgré la catastrophe de la Seconde Guerre Mondiale, l'Allemagne s'est si rapidement rétablie qu'elle est devenue la plus grande puissance économique de l'Europe et l'une des premières mondiales. Les raisons de cette formidable ascension reposent sur une économie sociale, une monnaie stable et une population ambitieuse. Le bien-être n'a cessé de croître pendant des décennies.
À la suite de la Réunification de 1990, les difficultés ont dépassé les facteurs positifs cités ci-dessus, ralentissant le rythme de croissance de l'économie ainsi que celui du bien-être général. Suite à ce constat négatif, les débats ne cessent pas sur la manière dont le pays devrait affronter les défis du monde moderne afin de conserver sa place de leader. Selon les données de la Banque Mondiale, l'Allemagne était, en 1990, le 7e pays du monde mais il a en effet perdu du terrain après la Réunification et l'accroissement de la population de 16 millions d'habitants.
Notre analyse des caractéristiques du marché allemand ainsi que la compréhension des effets de la Réunification va nous expliquer le contexte de même que les éléments moteurs de ce déclin. Face à ces difficultés, le gouvernement doit trouver des solutions pour retrouver la voie de la prospérité et se trouve donc face à de grands défis. La réponse est apportée par Schröder et son entourage et prend forme dans le paquet des mesures connues sous le nom d'Agenda 2010. Notre attention va alors se porter sur un secteur précis de ce chantier de grande échelle : la Réforme du Marché du Travail communément connue sous les Lois Hartz qui ont été appliquées progressivement au cours de la période 2003-2005. Finalement, avec le recul des études contemporaines, il nous sera possible de poser déjà un bilan intermédiaire sur les effets de cette nouvelle politique de l'emploi ce qui nous permettra de constater aujourd'hui de l'échec ou le succès des Lois Hartz.
[...] En effet le territoire national représente une région de transit entre le nord et le sud, entre l'est et l'ouest. Et finalement, le peuple allemand prouve qu'il est disposé à digérer des réformes radicales. Durant des années, on a critiqué l'incapacité allemande à changer ses structures obsolètes et on a parlé de la nécessité de réformer les systèmes. Maintenant, les Allemands ont la ferme conviction que l'unique solution c'est des réformes qui vont affecter de nombreux citoyens, aussi bien les pensionnaires que les chômeurs et les malades qui vont ainsi perdre le droit à certaines prestations sociales. [...]
[...] Avril 2003 est aussi la date d'extension des Mini-Jobs (emplois temporaires rémunérés moins de 400 euros, contre 325 précédemment) et de mise en place des dispositifs d'allègements de charge pour la création ou la reprise d'entreprises par d'anciens chômeurs. La Loi Hartz III, appliquée en janvier 2004 a finalisé la transformation de l'ancien Office Fédéral du Travail en Agence Fédérale pour l'emploi, structure fédérant les Job-Centers. Pour accroître l'efficacité du travail de placement des chômeurs, le personnel des Job- Centers a été accru de manière à limiter le nombre de dossiers suivis par assistant à 75, contre 350 précédemment. [...]
[...] On prévoit pour 2007 un léger ralentissement du taux de croissance du PIB atteignant le 2%. Ce ralentissement de l'économie est dû en partie à l'augmentation de la TVA qui a passé de 16% à 19% au 1er janvier 2007. Un autre facteur de ralentissement est l'augmentation des taux d'intérêt de la zone EURO, ce qui devrait affecter la consommation de biens durables et les investissements en capitaux.[15] En conclusion on peut dire aujourd'hui que les réformes de Schröder, vues à l'époque de leur création comme catastrophiques, et sa politique, considérée comme la politique qu'il ne il faut pas faire commencent à porter leurs fruits et que l'Allemagne est aujourd'hui dans une période économique plutôt faste La situation aujourd'hui est assainie et le climat des affaires très favorable ce qui met l'Allemagne sur la voie de la guérison.[17] 7. [...]
[...] Grande puissance exportatrice Le point fort de l'Allemagne est sa capacité d'exportation. Selon des données récentes[4], le pays dépasse les USA et prend la tête en tant que première puissance exportatrice et réalise le 10% du commerce international. L'ingénierie mécanique représente un bon exemple de secteur national qui a réussi non seulement à maintenir son leadership sur le marché mondial, mais surtout à renforcer cette position Rôle des petites et moyennes entreprises L'Allemagne se distingue également de par le grand poids de ses petites et moyennes entreprises qui sont véritablement la colonne vertébrale de l'économie nationale, activité essentielle qui crée des synergies positives avec le dynamique secteur industriel allemand. [...]
[...] Au cours de la décennie 1993-2003, les créations d'emplois en Allemagne apparaissent limitées par rapport à ses voisins européens.[8] En effet, même si l'emploi chute dans beaucoup de pays européens en 1992 et 1993, il se redresse dès 1994 en Grande-Bretagne et 1995 en ce qui concerne la France et l'Espagne. De plus, le rythme des créations d'emploi en Allemagne se contracte fortement dès 2001 et l'emploi chute en 2002 et 2003 alors que dans les autres pays, le ralentissement de l'emploi est plus modéré et tardif Défis et atouts 1. [...]
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