Avant toute chose, il est nécessaire de rappeler ce qu'on appelle « libéralisation » en matière d'économie. D'après le Larousse, en économie, la libéralisation consiste à rendre libre l'accès à une activité économique pour différents agents économiques, privés ou publics. Elle signifie la fin du monopole d'une administration ou d'une entreprise (publique ou privée) sur une activité définie par l'autorité publique. Une telle ouverture à la concurrence est censée, selon les « règles » du libéralisme, encourager l'innovation, la qualité des services et la baisse des coûts pour les clients. En principe, elle n'entraîne pas forcément la privatisation des entreprises publiques, mais la réalité montre qu'il en va tout autrement.
D'une part, que ce soit au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ou de l'Union européenne, les règles de la concurrence sont telles qu'elles interdisent aux États, sauf rares exceptions, de venir en aide à leurs propres entreprises, qui doivent se débrouiller par elles-mêmes pour assurer des services souvent non rentables, délaissés par les entreprises concurrentes dont l'intérêt va uniquement aux différents services de « rentabilité ». De l'autre, la réalité montre que le processus de libéralisation conduit systématiquement à la privatisation, d'abord sous forme d'ouverture du capital (il s'agit, nous dit-on, de renforcer l'entreprise pour la rendre plus compétitive), puis par l'abandon progressif de la participation de l'État. Le cas de France Télécom est à ce sujet exemplaire.
La libéralisation des services postaux sera donc totale en 2013 dans l'UE, d'après les directives de Bruxelles. Pour anticiper cette ouverture, la Poste française améliore la qualité et l'accessibilité des services et diversifie les produits proposés aux consommateurs. Mais ces mesures lui suffiront-elles pour développer sa compétitivité ?
[...] Cependant, l'opinion publique doute sur les réelles motivations de La Poste puisque la France est un des derniers pays de l'Union européenne à libéraliser ses services postaux. Cette libéralisation n'est que partielle étant donné le fait que l'Etat français restera actionnaire majoritaire lui permettant ainsi de garder une main mise sur la société. La Poste peut-elle vraiment être concurrentielle en étant toujours aux mains de l'Etat ? Sera-t-il nécessaire de parvenir à une libéralisation totale afin de rester concurrente face aux voisins européens et aux entreprises transnationales ? [...]
[...] La Poste a donc changé de statut juridique depuis le 1er mars 2010. Ce changement a donc permis à La Poste de recevoir 2,7 milliards d'euros. Cet investissement, nous l'avons vu, est réservé à la modernisation. Cette dernière permet à La Poste d'améliorer ses points de vente et ses services. Ensuite, La Poste compte sur la téléphonie mobile et l'amélioration de ses services afin de conserver sa clientèle actuelle malgré le déclin des envois postaux. Enfin, La Poste devra tout de même faire face à de fortes oppositions qui pensent qu'elle sera privatisée. [...]
[...] La libéralisation des services postaux sera donc totale en 2013 dans l'UE, d'après les directives de Bruxelles. Pour anticiper cette ouverture, la Poste française améliore la qualité et l'accessibilité des services et diversifie les produits proposés aux consommateurs. Mais ces mesures lui suffiront-elles pour développer sa compétitivité ? Premièrement, nous découvrirons l'entreprise de La Poste dans cette période de changement avec les directives de Bruxelles et le fonctionnement général de la poste. Dans un deuxième temps les caractéristiques du changement de statut, avec les apports extérieurs au capital de La Poste et la modernisation dont elle a besoin. [...]
[...] Celui-ci montre les différentes améliorations des services postaux en France et en Europe. Par exemple : - Le marché des services postaux au niveau européen s'est amélioré. - Cette amélioration des services transfrontaliers a permis au service national de se développer encore plus. Cette directive prévue pour l'Union européenne a été adoptée automatiquement par le service postal français. Depuis cette directive, on remarque plusieurs choses[4] : Recettes des services postaux de l'UE: environ 85 milliards d'euros, soit approximativement du PIB de l'UE. [...]
[...] Comme nous le savons, La Poste propose de nombreux services, la distribution du courrier, l'acheminement de colis, la banque, la vente d'enveloppes, de timbres et biens d'autres. Le processus d'ouverture du marché des services postaux a commencé en 1992 avec le livre vert sur le développement du marché unique des services postaux. C'est à partir de 1997 que la commission européenne basée à Bruxelles lance une première directive pour le développement du marché intérieur des services postaux de la Communauté et l'amélioration de la qualité du service[2]. [...]
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