Dès le début du XIXe siècle, certains économistes croient en un système antiprotectionniste dans lequel l'Etat laisse place à l'autorégulation des marchés et n'agit que par ses fonctions régaliennes. C'est le cas de Smith et de Ricardo qui parlent de "main invisible" pour parler d'autorégulation. Mais ces économistes font surtout confiance à des principes tels que l'offre et de la demande ou encore la concurrence pour permettre une régulation des prix.
Toutefois, d'autres économistes ne sont pas de cet avis, c'est le cas des keynésiens qui pensent que l'Etat doit intervenir quand il faut dans l'économie. L'économie aurait besoin de "garde-fou" car elle n'est pas capable de s'autoréguler.
[...] Faut-il réguler les marchés financiers par une politique publique? Introduction Historique Dès le début du XIX siècle, certains économistes croient en un système antiprotectionniste dans lequel l'État laisse place a l'autorégulation des marchés et n'agit que par ses fonctions régaliennes. C'est le cas de Smith et de Ricardo qui parlent de "main invisible" pour parler d'autorégulation. Mais ces économistes font surtout confiance aux principes de l'offre et de la demande , de la concurrence . pour permettre une régulation des prix. [...]
[...] Conclusion L'État a depuis longtemps tenté de réguler les marchés financiers , mais celui-ci se retrouve toujours face à une peur de fuite des capitaux et d'autres problèmes. Les seules solutions de régulations possibles sont celles de régulations multilatérales , communes à l'ensemble des marchés financiers N'oublions pas que les États n'arrivent pas à réguler le problème des paradis fiscaux donc réguler nettement les marchés financiers relève encore du « rêve ». Et donc malgré les promesses actuelles de régulations, on risque d'avoir juste des États injecteurs de liquidités. [...]
[...] Ne pas oublier que la crise des subprimes est aussi le fait d'une politique de régulation de l'État américain. L'État régule déjà les marchés financiers: Surveillance des actions des tradeurs (chaîne de contrôle). Investissement dans le capital de certaines entreprises (EADS ) Contrôle des taux d'intérêt .(par les Banques centrales) Exemple : L'AMF. Agences de notation (financières ou sociales) existent déjà. Pour autant, la crise actuelle est bien là. Fuite de capitaux. La régulation peut être un frein à l'économie. Frein au développement des entreprises. [...]
[...] Surendettement des ménages en Amérique à taux variable. Les supprimes sont des créances assurées plusieurs fois puis vendues sur le marché interbancaire notées AAA la plupart du temps par les agences de notation comme Moody's, Standards & Poor's,Fitch. Les conséquences: L'augmentation du taux variable entraîne une incapacité de paiement de la part des ménages insolvables. Multiplication des expropriations. Chute de la valeur immobilière due à l'augmentation de l'offre par rapport à la demande. On se retrouve face à une spirale incessante dans laquelle toute banque propriétaire de ces créances se retrouve avec des actifs insolvables. [...]
[...] La banque centrale, prêteur de dernier recours, se retrouve de facto engagée «à l'insu de son plein gré» à assurer la liquidité en cas de crise pour éviter l'effondrement du Système < number > Éviter les OPA inamicales pour certaines entreprises. Blanchir le système avec une surveillance plus accrue. Limiter les inégalités avec la fin des parachutes dorés ou des stocks options ainsi que les inégalités de rémunérations. Mais aussi limiter les prises de risques liées aux bonus. Contrôler les délocalisations et les licenciements. La régulation pourrait donc permettre d'éviter certaines bulles spéculatives et briserait ainsi la dictature des marchés financiers dont les intérêts sont différents de ceux des employés. [...]
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