Dossier d'économie se proposant de faire une analyse du risque politique au Nigéria et de ses conséquences pour les exploitations pétrolières (notamment l'entreprise Total). Document de seize pages au format Word comprenant de nombreuses photos.
[...] Cette coopération devrait favoriser la tendance à la démocratisation constatée au Nigeria. Le but de ce projet est de veiller à ce que la gestion des affaires publiques se fasse de manière responsable et transparente et à ce que les politiques et actions gouvernementales soient bénéfiques pour tous. Il devrait également permettre au pouvoir législatif de veiller à ce que les intérêts et les droits de la population soient correctement articulés et à ce que les ressources nécessaires soient allouées pour y répondre. [...]
[...] Or actuellement, c'est un fait : ce sont plutôt des impatriés qui possèdent le savoir-faire nécessaire. le problème aux douanes Le gouvernement a accordé une exemption de TVA et une réduction des droits de douane pour toute importation liée à la filière du gaz. Mais les douanes se voyant privées de substantielles recettes n'acceptent pas cette disposition et bloquent du matériel de Total au port si l'entreprise ne paie pas. Pour arranger les choses, Total paie mais exige du gouvernement le remboursement : il y en a tout de même pour 45 millions de dollars. [...]
[...] Au Nigeria 90% des recettes publiques sont liées au pétrole. Si les ressources sont exploitées dans un cadre législatif instable et un cadre budgétaire opaque, la ressource devient un enjeu de violence politique et de conflits civils. Le gouvernement nigérian exige la confidentialité des paiements effectués par les entreprises pétrolières à son profit. Les entreprises publiques participent à travers un accord de coentreprise à la mise en valeur des ressources pétrolières du pays, ce qui rend encore plus difficile l'amélioration de la transparence budgétaire. [...]
[...] Des vingt-deux concessions ouvertes à l'exploration au Nigeria en l'an 2000, par exemple, aucune des onze qui se trouvaient sur le continent n'a trouvé preneur alors que les coûts de production étaient deux fois supérieurs en pleine mer. Total a recours aux mêmes types de méthodes que les autres compagnies pour défendre ses intérêts, mais les milices sont coûteuses et les actes qu'elles commettent ternissent l'image des compagnies aux yeux de la population et aux yeux des institutions internationales. Les exploitations off shore sont plus sûres mais elles entraînent un sur coût puisqu'elles sont plus difficiles à exploiter. [...]
[...] En janvier une attaque sur un terminal de Shell force la compagnie à annoncer le cas de force majeur à Forcado. Des attaques additionnelles poussent Shell à prolonger le cas de force majeur jusque fin février. Shell estime que barils de sa production sont perdus en raison des attaques. Une attaque sur une pipeline ravitaillant la raffinerie de Warri a obligé cette dernière à fermer. Ce pipeline avait déjà été saboté en 2003 et il avait fallu 18 mois pour la réparer. Les experts ne savent pas combien de temps dureront encore les réparations. [...]
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