Conséquences financières, intervention de l'Etat, entreprises, Mittal-Arcelor, avantages, limites, politique économique et sociale, politique budgétaire
Si l'on en croit l'actualité, il y aurait une relation possible entre deux types d'organisations très différentes : d'une part l'entreprise, vue comme une entité mobilisant du travail et du capital pour produire des biens et services marchands ; d'autre part un ensemble d'organes politiques et administratifs représentant concrètement l'Etat et qui sera nommé « pouvoirs publics ».
Une intervention de l'État sur une entreprise signifie « l'utilisation de la politique budgétaire comme instrument de politique économique et sociale. »
[...] Ainsi, un des rôles majeurs de l'État est bel et bien de soutenir et de protéger les entreprises françaises (à ne pas confondre avec le protectionnisme ou les pratiques déloyales). L'État met donc en place des moyens d'aide aux entreprises à travers par exemple la banque publique OSEO. Cet établissement public à trois rôles : L'aide à l'innovation La garantie des concours bancaires et des investisseurs en fonds propres Le financement en partenariat La mise en place de ce plan de soutien pour les PME et leur croissance est en fait un espoir de relancer l'économie. [...]
[...] Les conséquences au niveau financier sont donc directement liées à cette action mise en place. En effet, le fait de relancer l'économie du secteur de l'automobile permet aux entreprises de ce secteur de maximiser leur profit en cette période de crise. Cet avantage n'est donc pas négligeable. En fait, il est important de spécifier que l'État n'intervient pas directement au sein des entreprises. Il se manifeste comme vu précédemment à travers la mise en place de primes, d'établissements publics mais également à travers différentes collectivités territoriales. [...]
[...] Au cours des cinq dernières années, il a procédé à plus de vingt opérations de rachat, souvent des actifs en mauvais état qu'il a restructurés. Le rachat d'International Steel Group, en 2004, lui a permis de dépasser par la taille sa cible actuelle, Arcelor. Ainsi en 2006, après une OPA (Opération Publique d'Achat) très contestée de Mittal sur Arcelor, apparaît le groupe Arcelor-Mittal. En effet, le groupe Indien Mittal Steel a lancé le 27 janvier 2006 une OPA de 18,6 milliards d'euros. [...]
[...] Grâce à cet historique, nous pouvons nous apercevoir qu'une intervention de l'État lors de rachat d'entreprises privées peut considérablement changer les données de départ. L'OPA a été réévaluée maintes fois. Cette OPA a pris des proportions internationales. Finalement, l'OPA aura été acceptée à 25,8 milliards d'euros. En 2007, Arcelor-Mittal avait un exercice financier de 105,2 milliards de dollars, avec une production d'acier de 116 millions de tonnes, soit environ de la production mondiale. Le 17 mai 2008, la capitalisation boursière d'Arcelor-Mittal était de 144,37 milliards de dollars. [...]
[...] Les avantages de l'intervention de l'État Grâce aux collectivités territoriales, on retrouve un avantage du côté des entreprises, mais également du côté de la commune et de la population attribuées à cette collectivité. En effet, les collectivités territoriales vont, par exemple, aménager des routes et des espaces en vue de favoriser l'implantation d'entreprises choisies. Par exemple, les parcs d'affaires et commerciaux, les zones industrielles supérieures, les technopoles : il s'agit d'un pôle technologique qui associe en un même lieu l'innovation et la capacité de développement régional. [...]
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